Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2561

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Correspondance de Voltaire/1753
Correspondance : année 1753GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 29-30).

2561. — DE FREDERSDORFF, DE LA PART DU ROI DE PRUSSE,
au baron de freytag[1].
Potsdam, den 29 Mai 1753.

Hochwohlgeborner Herr Insonders hochgeehrter Herr Geheimder Kriegesrath,

Auf Euer Hochwohlgeboren abgelassenes an des Königs Majestät unter dem 22. Mai lassen Höchstdieselben allergnädigst wissen, dass, da der von Voltaire sich in Gotha einige Monate aufhalten wird, die aufgetragene Kommission ganz ruhig sein soll, bis der von Voltaire nach verflossener Zeit Frankfurt passiren wird, und da hoffentlich der Herr Hofrath Schmid gegen der Zeit wohl wieder zu Hause sein dürfte, so würde es nicht rathsam einen andern Assistenten anzunehmen. Sobald aber der von Voltaire dort passiren werde, bleibe es bei der einmaligen Königlichen Ordre.

Es ist mir angenehm bei dieser Gelegenheit zu veisichern, wie ich mit der vollkommensten Hochachtung bin

Euer Hochwohlgeboren
Ergebenster Diener
Fredersdorff[2].

  1. Éditeur, Varnhagen von Ense.
  2. Traduction : monsieur le très-bien né et très-honoré conseiller de guerre intime, sur votre demande adressée le 22 mai à Sa Majesté, elle vous fait savoir gracieusement que, comme le de Voltaire demeurera quelques mois à Gotha, la commission dont vous êtes chargé peut attendre jusqu’à ce que le de Voltaire vienne à passer par Francfort ; comme M. le conseiller aulique Schmid sera, il faut l’espérer, de retour chez lui vers cette époque, il ne serait pas opportun de prendre un autre assistant. Mais dès que le de Voltaire viendra à passer, l’ordre royal devra être exécuté tel quel.

    Il m’est agréable de vous assurer à cette occasion de ma parfaite estime ;

    de vous, très-bien né,
    le dévoué serviteur
    Fredersdohff.