Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2580
Apparence
Correspondance de Voltaire/1753
2580. — À M. LE BARON DE FREYTAG[1].
(18 juin.)
Monsieur, j’ai demeuré constamment dans ma chambre jusqu’au jour où vous avez eu la malle entre vos mains. Je suis sorti ce matin suivant votre permission ; j’ai été chez M. Smith, comptant que nous irions ensemble chez vous, et ne sachant pas que c’était grand jour de poste. Je me suis trouvé mal chez M. Smith[2]. Je viendrai recevoir vos ordres à l’heure que vous voudrez, ou je les attendrai chez moi, comptant entièrement sur les bontés dont vous m’avez donné des assurances, et étant parfaitement, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Voltaire.