Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2591

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Correspondance de Voltaire/1753
Correspondance : année 1753GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 64-65).

2591. — À M. LE BARON DE FREYTAG,
ministre de sa majesté prussienne,
et m. schmid, son conseiller[1].
Francfort, 21 juin.

Messieurs, j’ai exécuté les ordres que vous m’avez donnés de la part du roi votre maître.

Vous nous laissez encore deux soldats. Nous vous supplions, ma nièce et moi, de nous en délivrer. Ayez pitié de ma maladie, qui demande que je respire l’air. Je promets encore sous serment que si je retrouve jamais quelques lettres de Sa Majesté, je les renverrai à Sa Majesté elle-même. Et jamais je ne manquerai à la vénération que je lui dois.

Je vous supplie, messieurs, de m’accorder ma très-humble requête.


Voltaire.

  1. Éditeur, Varnhagen von Ense.