Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2657

La bibliothèque libre.
Correspondance de Voltaire/1753
Correspondance : année 1753GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 135).

2657. — À M. DUPONT.
avocat.

On peut très-bien mettre trois rimes de suite de même parure, surtout quand les vers sont aussi jolis que les vôtres.

Moi ! un quatrain[1] ! et à M. de Voyer ! Qui peut faire des contes pareils ? Je ne fais plus de vers, et M. de Voyer est au-dessus de ces bagatelles. Votre ville est comme toutes les autres, on y dit de mauvaises nouvelles ; mais il y a tant de mérite dans Colmar que je lui pardonne.

  1. Un quatrain fort plaisant avait été adressé, dit-on, à M. de Voyer, et on l’attribuait à Voltairo. (Cl.)