Correspondance de Voltaire/1754/Lettre 2820

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Correspondance de Voltaire/1754
Correspondance : année 1754GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 291).

2820. — À M. LE PRÉSIDENT DE RUFFEY[1].
À Lyon, le 25 novembre 1754.

J’ai reçu, monsieur, de nouvelles preuves de votre mérite et de votre amitié. Vous augmentez les regrets que je sens d’avoir séjourné si peu à Dijon[2]. Ma nièce et moi, nous avons plus d’un remerciement à vous faire, Oserais-je vous supplier d’ajouter à vos bontés celle de vouloir bien assurer M. le premier président de La Marche de mes tendres respects quand vous le reverrez ? Recevez les miens pour vous, et soyez persuadé du véritable attachement d’un voyageur malade que le changement de climat ne peut guérir, et dans qui ce changement ne peut altérer les sentiments avec lesquels il sera toujours, monsieur, etc.


Voltaire.

  1. Éditeur, Th. Foisset.
  2. En allant de Colmar à Lyon, à la rencontre du maréchal de Richelieu. Voltaire fit ce trajet du 10 au 20 novembre.