Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 2866
Apparence
Correspondance de Voltaire/1755
2866. — DE M. LE CONSEILLER TRONCHIN[1].
Genève, 1er février.
Vous savez dès hier, par madame votre bonne nièce, que j’ai dû faire usage ce matin de la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Elle a été lue en conseil, et vous jugez bien que ce que vous demandez n’y a pas souffert de difficulté. Il y a été dit que vous pouvez habiter sur les terres de la république sous le bon plaisir du conseil. Ainsi tout est en règle, et dès que Saint-Jean appartiendra à un maître en état de vous y recevoir, j’espère que vous ne tarderez pas à venir l’habiter.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.