Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 2986

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Correspondance de Voltaire/1755
Correspondance : année 1755GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 437).

2986. — À M. COLINI[1],
à paris.
Des Délices, 17 août.

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Faites, je vous prie, mille compliments à M. Lekain ; je suis sûre qu’il jouera Gengis à merveille ; mais Sarrasin est bien vieux pour Zamti. Ne doutez pas de l’amitié que j’aurai pour vous toute ma vie.

Je vous en dis autant. Divertissez-vous ; voyez siffler mon Orphelin ; sifflez les Parisiens, e ritornate a noi quando sarete stanco di piaceri, di donne, e di Parigi[2].

J’envoie cette lettre à l’adresse que vous me donnez. V.

  1. Le premier alinéa de cette lettre est de Mme Denis, et ce qui suit est de son oncle. (Cl.)
  2. Traduction : Et revenez-nous quand vous serez rassasié de plaisirs, de dames, et de Paris.