Correspondance de Voltaire/1758/Lettre 3538
Correspondance de Voltaire/1758
3538. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
Lausanne, 26 janvier.
Le départ de M. l’abbé de Saint-Germain des Prés[2] et les nouvelles mesures qu’on prend ne laissent guère imaginer qu’on veuille entrer dans les sages mesures d’un homme que son esprit, ses lumières et son expérience, devraient faire écouter. L’humeur d’un côté, certain intérêt de l’autre, auront vraisemblablement plus de crédit de près que la raison qui vient de loin.