Correspondance de Voltaire/1758/Lettre 3685
Apparence
Correspondance de Voltaire/1758
3685. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
Délices, 23 octobre.
Je ne sais encore si je serai seigneur de Fernex ; on exige pour le droit goth et vandale des lods et ventes le quart du prix. Il faut, pour rafraîchissement, payer au roi le centième ; à la chambre des comptes, le cinquantième, etc. Ainsi, à fin de compte, on achèterait le double. Je tâcherai de m’arranger avec M. de Boisy d’une façon moins ruineuse.
Je n’ai point de nouvelles depuis la victoire complète dans laquelle on n’a pas mis 400 hommes hors de combat, et depuis les 4,000 Anglais tués, lorsqu’il n’y en avait que 900 en bataille. L’hyperbole est une belle figure.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.