Correspondance de Voltaire/1759/Lettre 3816

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Correspondance de Voltaire/1759
Correspondance : année 1759GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 40 (p. 68-69).

3816. — À M.  BERTRAND.
26 mars.

Vite, la poste part. Il faut, mon cher ami, que je vous remercie du fond de mon cœur ; il faut que vous épuisiez votre éloquence pour faire valoir tous les sentiments de ma reconnaissance, et mes tendres et respectueux remerciements à M.  de Freudenreich et à M.  de Bonstetten.

Comment va le Mémoire pour Lyon[1] ? Ne pourriez-vous point me communiquer aussi un certain livre sur les Tremblements[2] ? Il me semble qu’il figurerait très-bien dans une académie des sciences. Je vous embrasse ; je suis à vous pour la vie. V.

Point de nouvelles aujourd’hui du Portugal. Point de jésuite de pendu. La justice est lente.

  1. Voltaire, qui avait fait recevoir P.-H. Mallet à l’Académie de Lyon, voulant aussi y faire admettre Bertrand, lui avait demandé un mémoire ; voyez ci-après, la lettre 3825.
  2. Bertrand avait publié, en 1756, des Mémoires pour servir à l’histoire des tremblements de terre de la Suisse.