Correspondance de Voltaire/1759/Lettre 3889
Correspondance de Voltaire/1759
3899. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL.
Juillet.
Mon divin ange, que vous dirai-je ? Rien qui ne soit dans le paquet ci-joint. Votre chambrier d’Espagnac, le président de Brosses, l’intendant, les fermiers généraux, et mes maçons, ont conjuré ma perte. Les chevaliers et les czars ne s’en trouveront pas mieux. Je suis malade, les affaires me pilent. Je baise les ailes des anges pour me consoler.