Correspondance de Voltaire/1759/Lettre 4006
Correspondance de Voltaire/1759
4006. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
17 décembre.
Je commence à espérer la paix, et je pense que cet événement si désirable est ou sera la suite de ce que je vous mandai il y a quelque temps. Mais je crois qu’il faudra bien du temps pour rétablir la circulation et la confiance.
Ne soupçonnez-vous pas que M. Silhouette voulait faire rendre gorge à certains financiers, et que ceux-ci l’ont culbuté ? Il allait trop vite, il effarouchait ; peut-être de bonnes intentions trop précipitées l’ont perdu.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.