Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4409
Correspondance : année 1761
4409. — À M. DAMILAVILLE.
9 janvier.
Permettez-vous, monsieur, que j’abuse si souvent de votre bonne volonté ? Vous verrez au moins que je n’abuse pas de votre confiance. Je vous envoie mes lettres ouvertes : il me semble que tout ce que j’écris est pour vous. Nous sommes des frères réunis par le même esprit de charité ; nous sommes le pusillus grex[1]
Si vous voyez M. Diderot, dites-lui, je vous en prie, qu’il a en moi le partisan le plus constant et le plus fidèle.
J’ignore, monsieur, si vous avez reçu deux paquets assez gros et très-édifiants : j’ai ouï dire qu’on était devenu très-difficile à la poste.
- ↑ Luc, XII, 32.