Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4477

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Correspondance : année 1761
Garnier (Œuvres complètes de Voltaire, tome 41p. 223).
4477. — À M.  DAMILAVILLE[1].
27 février.

Reçu K. et L[2]. Enivré du succès du Père de famille, je crois qu’il faut tout tenter, à la première occasion, pour mettre M.  Diderot de l’Académie : c’est toujours une espèce de rempart contre les fanatiques et les fripons. Si je peux exécuter quelques ordres pour M.  Damilaville auprès de M.  de Courteilles, je suis tout prêt et trop heureux.

Les frères ont-ils reçu un chant de Dorothée[3], retrouvé dans d’anciennes paperasses, et des lettres du marquis de Ximenès sur le roman de J.-J.[4] ?

J’assomme les frères de petites dépenses : je prie M.  Thieriot de mettre tout sur son agenda. Il y a longtemps qu’il ne m’a écrit : il ne sait pas que j’aime passionnément ses lettres. Mille tendres amitiés.

  1. Dans les éditions de Kehl, cette lettre commence par un alinéa dont, d’aprés Grimm, on a fait une lettre ; voyez n° 4412.
  2. Du Recueil A, B, C, etc. Voyez une note de la lettre 4420.
  3. C’est le chant XVIII de la Pucelle, édition de 1762, et le XIXe des éditions actuelles.
  4. Voyez tome XXIV, page 165.