Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4516

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Correspondance : année 1761
Garnier (Œuvres complètes de Voltaire, tome 41p. 260).

4516. — À M. HELVÉTIUS[1].
Avril 1761.

Mademoiselle protégeait l’abbé Cotin ; la reine protège l’abbé Trublet ; c’est le sort des grands génies.


Principibus placuisse viris non ultima laus est.

(Hor., ép. vii, liv. I.)

On m’assure cependant que M. Saurin entrera cette fois-ci[2]. Cela est juste ; quand on a reçu un sot, il faut avoir un homme d’esprit pour faire le contre-poids. Vous allez sans doute à Voré. Mes respects à Midas Omer avant votre départ ; mais mille amitiés réelles à M. Saurin.

Ô philosophes, philosophes ! soyez unis contre les ennemis de la raison humaine. Écrasez l’infâme tout doucement.

  1. Éditeurs, Bavoux et François.
  2. Il fut admis en effet.