Correspondance de Voltaire/1768/Lettre 7352
Apparence
7352. — À M. HENNIN.
Lundi au soir, 2 octobre.
Vous daignez venir sans doute, monsieur, chez le vieux malade entre une ou deux heures, mercredi. Connaissez-vous M. de Menon, le nouveau contrôleur général ? Ah ! que la Riforma d’Italia[1] est un bon livre ! Qu’on laisse faire les Italiens, ils iront à bride abattue. Que vous êtes heureux ! vous verrez le jour de la révolution[2] dont je n’ai vu que l’aurore, et cela sera fort plaisant.
- ↑ Di una riforma d’Italia, osia dei mezzi di riformare i più cattivi costumi e le più perneciose leggi d’Italia, Villa-Franca, 1767, in-12. Il en existe une traduction incomplète, par Lebrun, sous le titre de l’Italie réformée, 1769, in-12, et une traduction complète par J. Manzon, sous le titre de Projet d’une réforme à faire en Italie, 1769, in-8°. L’auteur italien est Pilati de Tassulo.
- ↑ Voltaire ici a été prophète. Hennin n’est mort qu’en 1807.