Correspondance de Voltaire/1769/Lettre 7503

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Correspondance : année 1769GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 46 (p. 284-285).
7503. — À M. HENNIN.
Samedi au matin.

La représentation des Scythes ne sera que pour samedi. Monsieur le résident est supplié de vouloir bien donner au porteur toutes les guirlandes de fleurs qu’il pourra.

M. de Bournonville[1] n’en a pas semé sur nos pas ; mais nous pourrons bien en avoir sans lui.

Tâchez aussi, je vous en prie, de nous envoyer le volume que vous avez fait relier, dans lequel se trouve l’Épître de l’abbé de Rancé à ses moines[2].

N. B. Il se pourrait bien faire que la pièce ne fût jouée que de demain en huit, au lieu d’aujourd’hui en huit ; cela sera, je crois, plus commode pour vous. Je vous prie de le dire à mon cher Corsaire.

Adieu, monsieur ; vale, et ride.

  1. Voyez tome XLV. page 73.
  2. Par Barthe ; voyez la note, tome XXVI, page 567.