Cours d’agriculture (Rozier)/SERINGA

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Hôtel Serpente (Tome neuvièmep. 182-183).


SERINGA. Tournefort le place dans la troisième section de la vingt unième classe des arbres à fleur en rose, dont le pistil devient un fruit à plusieurs loges. Von-Linné le classe dans l’icosandrie monogynie, & le nomme Philadelphus coronarius.

Fleur, en rose, composée de quatre grands pétales blancs, ouverts, arrondis, tronqués ; le calice posé sur le germe, & divisé en quatre parties aiguës ; une vingtaine d’étamines insérées au calice.

Fruit ; capsule, ovale, aiguë des deux côtés, entourée par le calice, à quatre loges, à quatre battans, contenant plusieurs semences alongées & très-petites.

Feuilles, portées par des pétioles, simples, dentées en leurs bords, longues, pointues, veinées.

Racine, ligneuse, rameuse.

Port ; grand arbrisseau dont la tige est droite ; les jeunes tiges courbées ; la racine garnie de drageons ; les fleurs blanches, odorantes, portées sur des pédicules, disposées en espèce de corymbe à l’extrémité des tiges ; les feuilles opposées sur les tiges. Il y a une variété à fleur double.

Culture. On multiplie cet arbrisseau par semence, & il se multiplie de lui-même par les drageons qu’il pousse de ses racines. Il ne demande aucun soin particulier, & il est employé agréablement dans les bosquets du printemps & de l’été.