Cycle/Les quatre Jérôme
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Les quatre Jérôme
De la ferme de Ker-Gùze.
Le vénérable aïeul, selon le vœu du prêtre,
Put bénir les enfants de ses petits-enfants,
Et j’arrivai pour voir Jérôme Quatre naître.
Chaume patriarcal ! humbles et nobles gens !
Le repas fut joyeux, et grave la prière…
Seigneur, un tel abri pour ma saison dernière !
La nuit, quand tout dormait, l’âtre silencieux
Versait dans la maison une lueur de fête ;
Hors du lit clos, la mère, en inclinant la tête,
Sur le cher nouveau-né fixait longtemps les yeux ;
Et moi j’observais tout, ému, non curieux ;
J’écoutais le grillon chanter, léger prophète ;
Et ces vers qu’aujourd’hui je formule, poète,
Dans mon cœur s’amassaient calmes, mystérieux.