D’ailleurs l’hôpital est sain

Œuvres posthumes, Messein, 1911, Premier volume (p. 110).

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II

D’ailleurs, l’hôpital est sain,
On s’y berce sur le sein
De tel ou tel médecin,

Bon garçon et savant homme
Toujours ou presque ou tout comme,
Mais un compagnon, en somme,

Agréable, moins ou plus,
Mais qui, de tous ceux élus
Par des destins absolus,

Est, avec notre infirmière,
Ange à la voix coutumière,
Encor l’ange de lumière !