Daphné (Vigny)/Chapitre III

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Daphné (Vigny)
La Revue de Paristome 3, Mai-Juin 1912 (p. 697-705).
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III

LE PAYS LATIN

À mesure que les silencieux observateurs s’éloignaient des quais, la foule devenait moins épaisse, les groupes plus rares, les rues plus étroites et plus sombres. Les maisons hautes et sans lumières, avec leurs toits aigus, n’avaient d’éveillé que quelques mansardes où brillait de loin en loin un flambeau mélancolique, isolé, ouvert comme un œil, s’éteignant et se rallumant comme sous les efforts d’une paupière fatiguée, dans une veille pénible. Des vieux murs allongeaient partout leurs angles tout usés et leurs hautes bornes où se plaçaient en embuscades, autrefois, les tumultueux étudiants des vieilles universités. Les gouttières prolongeaient leurs longs museaux et faisaient tomber leurs ruisseaux sur les petits pavés aigus : et les petites portes, ornées de quelques rares sculptures, s’enfonçaient sous les arcades basses et noires.

— C’est ici que tout respire la passion du savoir ! C’est ici, c’est dans l’une des ruelles où nous sommes, — disait Stello en marchant, — que rôdait la nuit Abailard amoureux, fuyant ses élèves enthousiastes qui, cachés derrière les hautes bornes, cherchaient à le voir passer, et dont le cœur battait en distinguant, à l’angle des murs, le profil romain du jeune sage. Il marchait comme nous, en rêvant, et rêvait à l’optimisme[1] ressuscité depuis et dont il fut le premier chef ; il rêvait au péché originel et tâchait de s’affermir dans ses distinctions subtiles, se répétant que les hommes naissent sujets à la peine du péché, mais non au péché même. Mais son cœur l’interrompait en battant violemment, le dialecticien faisait un faux pas, et l’amoureux voyait Héloïse et ses pénitences voluptueuses. Elle était à genoux, s’humiliant comme pécheresse et brûlante comme adorée maîtresse ; l’extase commencée par la prière allait s’achever par l’amour. Son front était appuyé sur le marbre, ses mains blanches étaient jointes au-dessus de ses cheveux noirs, et sortaient jusqu’au coude des larges manches de son ample robe brune ; ses genoux ramassés sous les plis du vêtement touchaient presque sa poitrine ; un fouet chargé de rudes lanières de cuir était auprès d’elle, et elle attendait son maître en soupirant. Abailard n’y voulait pas penser trop tôt, et s’arrêtait en s’appuyant sur cette pierre où nous voilà tous deux appuyés aussi ; il se rappelait saint Bernard, son grand ennemi[2], et le dialecticien marchait d’un pas plus ferme et plus lent. Possédé par l’étude, son démon familier, il préparait pour le lendemain les triomphes de sa parole et, se souvenant de cette armée jeune et savante qu’il avait à conduire, il songeait à provoquer saint Bernard dans un terrible duel théologique devant le pape. Ce tournoi futur enflammait sa pensée et l’empêchait de sentir l’autre aiguillon d’amour qui le faisait marcher. Sur chacune de ces petites fenêtres de la rue où nous sommes, il voyait la tête étonnée d’un cardinal vaincu, et les ornements de ces grillages lui paraissaient les cordons rouges des barrettes qui s’inclinaient pour le saluer au concile de Soissons. Il lui arrivait de prononcer à haute voix des paroles latines qui lui devaient servir à résumer fortement son audacieuse pensée d’examen et de liberté. Il étendait les bras, et disait d’une voix sombre ces mots mémorables, par lesquels il déclara que le témoignage de la raison pouvait s’élever contre la révélation : Argumentum est ratio quæ rei dubiæ fidem facit.

Ensuite il s’arrêtait comme pour écouter les applaudissements de ses trois mille élèves à Saint-Denis. Et il reprenait sa marche, touchait du plat de la main ce vieux pan de muraille que je touche, en disant : « Ils n’ont rien à me répondre ! Ils sont abattus ! » et puis il frappait sa poitrine et voyait une triple couronne d’étoiles sur sa tête quand il parcourait d’un regard intérieur son Traité de la Trinité[3]. Le Paraclet[4], colombe divine, volait devant lui, toute blanche, à travers les ombres et, sur une maison que surmontaient trois petites flèches aiguës, tournoyait et voltigeait, en soupirant, l’Esprit divin. Une porte pesante, étroite, verrouillée, cadenassée, chargée de barres de fer, comme celle-ci, s’ouvrait doucement, et il entrait sans faire plus de bruit que n’en fait cette jeune religieuse en soulevant son voile noir pour regarder si nous la suivons. Des tapis épais prévenaient le bruit de ses chaussures éperonnées, des tapisseries lourdes et doubles servaient de portes aux petites chambres, et une main amoureuse les soulevait devant lui, tout le long des corridors tournants. Ô profanations involontaires ! mélanges ineffables de l’amour, de la sainteté et de la science que personne encore n’a compris entièrement ! Soupirs mystiques et passionnés d’un amour énergique et pieux à la fois ! Doubles extases des âmes exaltées et des jeunes corps enflammés d’amour ! Cris et sanglots échappés à la jeune fille savante et amoureuse, vous étiez jetés en langage romain par ces lèvres françaises, exhalés en paroles mortes de ce cœur où redoublait la vie, et dont les flammes eussent suffi pour la rendre à un monde éteint. Ô Héloïssa ! Héloïssa ! ô mademoiselle de Montmorency[5] ! vous parlez, vous aimez, vous priez, vous gémissez comme une vestale, comme une martyre latine enivrée par les Bacchantes ! Ô sainte ! Ô amante ! Ô savante sublime de dix-sept ans ! je vous entends, je vous vois, triple déesse ! trois fois purifiée par l’expiation du cloître ! Vous ouvrez vos bras au maître adoré qui vous a tout enseigné des choses du ciel et de la terre, vous êtes agenouillée devant lui, vous lui baisez les mains en pleurant. « Ancilla ! soror, uxor tua ! oui, ta servante, ta sœur, ta femme ! Abailard ! Non, pas ta femme, non, cela m’ôterait la gloire d’aimer ! amore ! amore immoderato complexa sum ! je veux, je veux tes volontés, tes voluptés ! voluntates, voluptates tuas ! En vérité, en vérité, je crains plus, mon unique ami, de vous offenser que d’offenser Dieu, j’aime mieux plaire à vous qu’à lui : te magis offendere quam Deum vereor. » — Mais lui, épouvanté de ces paroles, posait sa main sur la bouche impie de sa brûlante élève et l’asseyait toute tremblante sur ses genoux, assis lui-même sur un long fauteuil près des hauts chenets de fer doré, sous la voûte d’une grande cheminée noire ; et la flamme jetait des rougeurs vacillantes sur les joues brunes d’Héloïse, et pénétrait sous les arcs réguliers de ses sourcils, et l’âtre se peignait dans ses larges prunelles sombres, tantôt endormies, tantôt foudroyantes. Et bientôt perdus dans des échanges célestes de pensées mystiques et de caresses dévorantes, ravis à la fois par l’âme et les sens, ils ne parlaient plus, ils ne pensaient plus, ils ne voyaient plus.


— Voilà, voilà le côté divin de cette histoire, — interrompit le noir Docteur, — mais le côté humain[6], où est-il ? Ne le verrez-vous jamais, Ô Stello, Stello ! Ce Pays latin où nous marchons l’a vu au xiie siècle, quand l’homme était précisément ce qu’il est ce soir et sera dans douze autres âges, et si…

En parlant il frappait les murs et les pavés de sa canne avec un froid dédain, comme fatigué d’eux, de ce qu’il venait de dire et même de ce qu’il pensait intérieurement, et se tut pendant environ cent pas. Puis se souvenant tout à coup de ce dont il avait parlé, et rattrapant au vol ses idées dont il faisait peu de cas :

— Vos chers vieux murs à ogives moresques et arabes, ogives avec lesquelles les poètes de notre temps ne cessent de faire joujou en enfants qu’ils sont, vos chères colonnettes, vos gargouilles grossières comme leurs noms, tous ces trèfles de l’Alhambra dont les personnages du moyen âge sont les rois, les dames et les valets que vous ne cessez de mêler, couper et mêler jusqu’à satiété complète ; tous ces chers, vieux, sales murs, ont revu Abailard bien différent de ce qu’il est dans votre souvenir. Il fut tel, il est vrai, dans la fraîcheur de cet amour. Mais, ô égoïste et tyrannique professeur ! il n’était plus homme, et par sombre jalousie il ne voulut pas que la belle Héloïse fût encore femme. Combien elle lui fut supérieure, grand Dieu ! et combien le cœur de la femme est plus près que le nôtre du cœur de l’Ange !

» Cette Magdeleine sans repentir est-elle assez au-dessus de cet homme que des arguments et des arguties consolent ; elle qui ne veut pas et ne voulut jamais être consolée, dans sa naïve et franche désolation ! Le cœur de la femme brûle et fume sans cesse sur l’autel comme une sainte hostie toujours saignante ; elle obéit, elle prie, elle est abbesse, mais toujours, toujours amante, elle écrit et supplie pour obtenir la grâce d’une réponse. Le cerveau l’emporte chez l’homme, et il se félicite d’être débarrassé du reste. Sa victime est incarcérée, il est tranquille. Il ne se désespère point, il ne souhaite point de mourir, au contraire, et il se félicite d’être aussi dégagé de la chair que le saint rhéteur Origène[7], et sans avoir à se le reprocher, de n’avoir plus une distraction à sa dialectique, sa vraie maîtresse. C’est la dialectique qu’il adore et pour laquelle il veut vivre, vivre gras et honoré. S’il s’afflige encore, car cela lui arrive, de quoi s’afflige-t-il ? C’est d’une thèse, une thèse blâmée par un concile. Il souffre dans sa chère dialectique. La veuve religieuse, éloquente sans le vouloir être, s’était prêtée à l’étude par amour de son amant ; mais une fois l’amant retranché du monde, elle n’aime plus rien, elle ne peut même plus prier parce que les ailes de l’amour n’emportent plus au ciel ses oraisons. Au milieu du sacrifice divin, — inter missæ solemnia, — elle ne se repent pas des fautes commises, mais se représente en rêve et regrette les fautes perdues : voluptatum phantasmata, les fantômes de ses voluptés.

» Elle se frappe, elle s’accuse, pleine d’une bonté adorable, d’avoir causé l’infortune de son amant. « Les grands hommes trouveront-ils toujours leur perte dans les femmes ! s’écrie-t-elle ; la femme est plus amère que la mort ! » Elle se déteste, elle se maudit. — Et lui ! c’était de son ennemi saint Bernard qu’il était occupé lorsqu’il revint, ici, dans ce Pays latin où nous passons, ce pays des thèses, des synthèses et des hypothèses, ce royaume de la dispute inutile.

— Dites : de la recherche perpétuelle de la vérité ! — interrompit l’exalté Stello en marchant à plus grands pas. — Ici les murs ont tous été frappés par des fronts et des crânes remplis d’ardentes pensées. Quel est celui de ces murs qui n’a pas reçu mille coups de canif en dedans et de poignard en dehors ? Ah ! courage de la pensée conquérante, oserons-nous encore vous méconnaître ? Non ! S’il semble moins faible par le cœur, Abailard ne fut pas moins passionné ; mais en grand homme, il fut maître de son malheur, et maître de sa maîtresse. Il s’éleva au-dessus de son infortune en faisant plus grand bruit de ses œuvres que de son demi-assassinat, et, vaincu par six bourreaux dans un des angles de ces murailles, il fut vainqueur par l’éloquence, à ce couvent de Cluny dont les moines voulurent l’empoisonner pour se venger de son éclat. Il eut cette récompense divine de trouver sur la terre une femme digne de lui et assez forte pour lui obéir, pour enlever à la vue des hommes un corps inutile à leur amour, et pour lui conserver son âme ardente et chaste comme un brûlant séraphin. En elle alors, il put verser en paix, et en toute confiance, les grandes douleurs des combats de la pensée et les nobles peines du génie trahi.

— Marchons, marchons, — dit le Docteur Noir, en pressant ses pas, — tout ceci nous conduit à la question qui nous occupait, mais ne saurait la résoudre encore. Il semble que tout s’unisse pour nous entretenir dans une seule idée : le chemin, les rues nous en parlent ; les hommes, les accidents, les eaux, les pierres, tout s’en mêle. Voyez cette rue ! voyez ! ici Ramus[8] fut lapidé, égorgé et jeté par les fenêtres pour avoir séparé l’I du J et l’U du V, et attaqué Aristote outre cela. Il est vrai que l’on prit pour prétexte son calvinisme et la Saint-Barthélemy pour occasion, mais le fond de la chose est qu’il avait médit d’Aristote. Ce n’était pas peu de chose que ce crime, car Aristote, c’est l’immobilisation même de l’espèce humaine, et quand une fois on l’avait bien étudié et enseigné comme les braves théologiens de la Faculté, on le défendait unguibus et rostro, et l’on faisait gaiement arracher les entrailles de Pierre de la Ramée par ses jolis petits élèves. — Mais, marchons, marchons toujours. C’est l’éternel frottement de l’homme esprit et de l’homme matière, rude étreinte dans laquelle le premier doit encore longtemps succomber. Mais nous examinerons cela plus tard. Je vous en conjure, marchons. Voyez-moi cette innocente religieuse qui se retourne timidement et ne se hasarderait pas à nous parler quand il s’agirait de sa part de Paradis. Elle nous fait seulement comprendre qu’il est bien cruel à nous de la faire ainsi rester les pieds sur le pavé mouillé et l’épaule à la pluie, tandis que nous pourrions hâter le pas et que la foule ne nous obsède plus. Elle ne pense qu’à notre arrivée. Elle va droit à son lit de malade, où est son devoir. La voilà qui frappe à la grande porte cochère. Elle attend à présent et se retourne de notre côté. Sa guimpe blanche et empesée paraît de loin éclairée par une lumière intérieure de la maison. Elle reste là pour nous. Bonne fille ! elle ne réfléchit point comme vous à chaque pas et sur chaque pavé. Elle n’a qu’une bonne grosse idée bien solide une fois pour toutes et qui lui durera toute sa vie ! Dieu la tienne en joie ! Dépêchons-nous, nous approchons. Elle tient la porte plus ouverte. Elle nous a aperçus. Allons, nous voilà chez lui. Passez.

La religieuse les fit entrer tous deux et referma la lourde porte cochère.

Le Docteur Noir[9] dit en entrant :

— Vous voici chez un jeune étudiant en droit qui se nomme Trivulce. Contre la coutume de ses camarades que leurs parents jettent sans argent au milieu des tentations, il est riche. Il y a ici un banquier sur lequel il tire autant d’or qu’il lui en prend fantaisie, et cela dure ainsi depuis qu’il a atteint l’âge de dix-sept ans. Il en a vingt-deux aujourd’hui. De cette source de fortune, de cette bourse magique où se trouve toujours un or intarissable, il ne s’occupe pas plus que si cela était tout naturel, et une dette que la Providence lui paie par quartiers et très exactement.

« Quand il a vu qu’autour de lui cela ne se passait jamais ainsi, il a bien fait d’abord quelques vagues questions, mais s’est contenté aussi de vagues réponses, et s’est habitué parfaitement à voir ainsi pleuvoir sur lui la manne du ciel. L’étude l’a possédé dès l’enfance et les autres passions ont glissé sur lui. Avec les femmes il a toujours été brusque et dur par gaucherie, comme se montrent en général ceux qu’une mauvaise honte et l’amour du sans-gêne empêchent d’aller dans le grand monde. Quelques jeunes filles qu’il encensait de vers médiocres en les appelant vierges pour rimer richement à cierges, l’ont toujours traité avec tant d’égards, grâce à son or, qu’il n’a jamais trouvé l’occasion qu’il désirait ardemment de donner un coup de poignard à une infidèle ou de le recevoir d’une jalouse. Elles étaient d’une constance qui lui rendit quelquefois nécessaires des voyages imprévus. À présent il se croit revenu des grandes passions, depuis plus de cinq ans ; il est négligé dans sa mise, sobre dans sa vie, modeste dans les dépenses de sa maison, il s’avoue et se proclame hautement un homme pur, et il se regarde sincèrement comme un homme grave. Il parle beaucoup et à tout propos de la théologie et de toutes les théogonies, cosmogonies et mythologies du monde, depuis le brahmanisme, l’herméhisme égyptien, le bouddhisme, le lamaïsme, jusqu’aux doctrines d’attractions passionnelles et de panthéïsme ; mais gardez-vous de croire qu’il ait l’esprit assez fort et assez calme pour avoir étudié ce dont il parle, et pour avoir remonté aux sources antiques afin d’y trouver quelque jet de vérité, lui creuser un lit, le conduire toujours grossissant d’âge en âge comme de fleuve en fleuve, et l’amener jusqu’à nos jours. Il en est incapable parce que sa passion lui porte à la tête et l’étourdit sans cesse. Il se croit toujours au moment d’atteindre ce qu’il cherche, et c’est un monde céleste qu’il a dans l’esprit depuis une certaine lecture qu’il a eu le malheur de faire d’un vieux manuscrit égaré dans les papiers de son curateur millionnaire. C’est du reste une assez dangereuse lecture et d’autres s’en seraient troublés. Vous pourrez bien, Stello, en être préoccupé pendant quelques nuits.

Il parlait encore en soulevant une tenture épaisse et de sombre couleur qui cachait une petite porte. Tous deux la passèrent après la jeune religieuse.

  1. Pour Abailard, Dieu ne peut faire autre chose ni mieux que ce qu’il fait.
  2. Saint Bernard représentait Abailard au pape Innocent comme un précurseur de l’Antéchrist et le fit condamner par les conciles de Soissons et de Sens.
  3. Ce traité fut dénoncé comme entaché d’hérésie, et condamné par le concile de Soissons.
  4. Παράκλητος, Saint-Esprit intercesseur (note de vigny).
  5. Certains historiens rattachent Héloïse à la famille des Montmorency. (Cf. Guizot, Essai-préface de la traduction des Lettres d’Héloïse et Abailard, par Oddoul, Paris, Houdaille, 1839.)
  6. Cf. Journal d’un poète, p. 181. « Le Docteur Noir est le côté humain et réel de tout ; Stello a voulu voir ce qui devrait être, ce qu’il est beau d’espérer et de croire, de souhaiter pour l’avenir : c’est le côté divin. »
  7. Origène (185-258) qui enseignait la grammaire, poussa l’austérité des mœurs au point de se mutiler pour se soustraire à toute tentation.
  8. Ramus (Petrus), de son vrai nom Pierre de la Ramée (1515-1572), sentant le vide de la philosophie qu’on enseignait alors, résolut de la réformer et attaqua avec force Aristote. Ayant embrassé le calvinisme, il fut tué à la Saint-Barthélemy.
  9. Ici, en marge, de la main de Vigny, ce nom : Trivulce.