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David Copperfield (Traduction Pichot)/Seconde partie/Chapitre 10

La bibliothèque libre.
Traduction par Amédée Pichot.
Bureaux de la Revue britannique (2p. 224-239).

CHAPITRE X.

Ma première débauche.


Quelle belle chose d’avoir, pour moi seul, ce château si haut perché, et d’éprouver, en fermant la porte, ce que dut éprouver Robinson Crusoë lorsqu’il se vit dans sa fortification et tira l’échelle après lui ! Quelle belle chose de me promener par la ville avec la clef de ma maison dans ma poche, et de savoir que je pourrai inviter n’importe qui à venir chez moi, certain de ne déplaire à personne, si cela me plaisait à moi. Quelle belle chose d’entrer et de sortir, d’aller et de venir, sans qu’il fût besoin de dire à quelqu’un « Je sors ou je rentre ; je vais là ou j’en viens. » Quelle belle chose de sonner et de faire monter Mrs Crupp, comme un génie à mes ordres évoqué des profondeurs de la terre, lorsque j’avais besoin d’elle… et, peut-être aussi, lorsqu’elle était d’humeur à entendre la sonnette ! Oui, tout cela était beau, très beau pour un jeune homme nouvellement émancipé de l’école ! mais je dois dire aussi qu’il y avait des moments où cela était fort ennuyeux.

C’était beau le matin, surtout si le ciel était pur, si le soleil éclairait l’horizon de ma fenêtre ; c’était beau à la clarté du jour, sous l’illumination du soleil ; on y rêvait une heureuse vie de liberté, une vie de franches sensations ; mais quand le jour baissait, la vie semblait baisser aussi ; je ne sais comment cela se faisait ; rarement était-ce la même chose à la lueur de la bougie. J’avais alors besoin de quelqu’un à qui parler ; je sentais que je n’avais plus Agnès auprès de moi ; je trouvais un vide effrayant au lieu de cette confidente au doux sourire. Mrs Crupp semblait à une énorme distance. Je songeais à mon prédécesseur qui était mort de boisson et de fumée ; je lui aurais su gré de ne pas s’être laissé mourir et de ne pas m’importuner du souvenir de son décès.

Au bout de deux jours et de deux nuits, il me sembla avoir vécu une année dans cet appartement… et cependant, je n’étais pas plus vieux d’une heure, j’étais tout aussi tourmenté que jamais de mon extrême jeunesse.

Steerforth ne paraissant pas encore, ce qui me fit craindre qu’il ne fût malade, je quittai de bonne heure l’étude des Doctors’ Commons le troisième jour, et j’allai jusqu’à Highgate en me promenant. Mrs Steerforth fut charmée de me revoir, et me dit que son fils était allé avec un de ses amis d’Oxford chez un autre qui demeurait près de Saint-Albans, mais qu’elle l’attendait le lendemain. Je me sentis vraiment jaloux de ses amis d’Oxford.

Elle insista pour me retenir à dîner et je restai. Je crois que tout le reste de la journée se passa à parler de Steerforth. Je racontai à sa mère combien il s’était fait aimer à Yarmouth. Miss Dartle m’adressa maintes questions mystérieuses, tout en prenant un vif intérêt à tout ce que nous avions fait dans cette partie. Elle me demanda tant de fois : « Est-ce réellement ceci ou cela ? » qu’elle tira de moi tout ce qu’elle désirait savoir. Au physique, je la retrouvai exactement telle que je l’ai décrite ; mais la société des deux dames était fort agréable, et je m’y accoutumai si naturellement, que je me sentais tout disposé à devenir un peu amoureux. Je ne pus m’empêcher de me dire de temps en temps pendant la soirée, et plus particulièrement lorsque je revins seul à Londres, que Miss Dartle serait pour moi une délicieuse compagne dans ma rue Buckingham.

Le matin, avant d’aller à l’étude de M. Spenlow, au moment où je prenais mon café, — et ici je dirai en passant que Mrs Crupp prenait une grande quantité de café, et de café très faible, — Steerforth en personne entra chez moi, à ma joie inexprimable.

« — Mon cher Steerforth, » m’écriai-je, « je commençais à désespérer de vous revoir !

» — J’ai été emmené par la force des armes, » me répondit-il ; « on vint me chercher dès le lendemain de mon arrivée chez ma mère… ! Mais, Pâquerette, quel charmant ménage de garçon vous avez ici ! »

Je lui montrai tout l’appartement, n’oubliant pas l’office, et il flatta mon orgueil de locataire en le déclarant à son goût. « Ma foi, mon ami, » ajouta-t-il, « je veux faire de ce logement ma résidence de ville, tant que vous ne me donnerez pas congé. »

C’était délicieux pour moi à entendre. « Si vous attendez votre congé, » lui répondis-je, « vous ne délogerez qu’au jugement dernier. Mais, en attendant, je veux vous donner à déjeuner. Je vais sonner Mrs Crupp, qui nous fera du café, et je vous ferai frire quelques tranches de jambon sur un fourneau à la hollandaise que j’ai dans mon ménage.

» — Non, non, ne sonnez pas. Je ne puis accepter. Je vais déjeuner avec un de mes deux camarades, qui est à l’hôtel de la Piazza, dans Covent-Garden.

» — Mais vous reviendrez dîner avec moi ?

» — Je ne puis, sur mon honneur. Je ne demanderais pas mieux si je n’étais obligé de dîner avec ces deux oxfordiens. Nous devons repartir tous les trois ensemble, demain matin, pour Oxford.

» — Amenez-les donc tous deux. Croyez-vous qu’ils acceptent notre dîner ?

» — Oh ! ils viendraient bien volontiers, » dit Steerforth, « mais quelle gêne pour vous ! Vous feriez mieux de venir avec nous à la taverne. »

Je ne voulus nullement consentir à cette proposition, parce que je songeai que l’appartement avait besoin d’une inauguration, et pouvais-je trouver une occasion meilleure ? Ma vanité était intéressée à montrer toutes les ressources de mon ménage. Je forçai donc Steerforth de me promettre, au nom de ses amis, qu’ils viendraient tous trois à six heures précises.

Quand Steerforth fut parti, je sonnai Mrs Crupp et l’informai de ma résolution téméraire. Mrs Crupp commença par prétendre qu’il était impossible qu’elle fît tout le service à elle seule ; mais elle connaissait un adroit garçon qu’elle espérait décider à la seconder, et qui se contenterait de cinq shellings avec ce que je voudrais lui donner en plus.

Le garçon fut accepté par moi. Alors Mrs Crupp ajouta qu’elle ne pouvait être en deux endroits en même temps, ce qui me parut d’une logique rigoureuse ; donc il serait indispensable d’installer dans l’office, éclairé par une chandelle, une jeune fille qui ne cesserait de laver les assiettes. « Vous ne serez pas ruiné, j’espère, » me dit-elle, « si vous donnez un shelling à cette jeune fille. — Je l’espère bien comme vous, » répliquai-je, et ce point ainsi réglé : « Maintenant, au dîner ! » dit Mrs Crupp.

Il faut avouer que le quincaillier qui avait fourni les fourneaux de la cuisine de Mrs Crupp avait manqué de prévoyance : on ne pouvait y préparer que des côtelettes et des pommes de terre en purée. « Quant au poisson, tout ce que je puis vous dire, remarqua Mrs Crupp en critiquant elle-même discrètement son appareil culinaire, c’est de venir voir par vous-même. » — À quoi m’eût servi d’aller y voir ? — « Nous nous passerons de poisson, lui répondis-je. » — Mais Mrs Crupp reprit : — « Ne parlez pas ainsi ; on peut avoir des huîtres. — Va pour les huîtres, « dis-je à Mrs Crupp. — « Permettez-moi, dit Mrs Crupp, de vous recommander une paire de poulets rôtis… de chez le pâtissier ; un plat de bœuf à l’étuvée avec des légumes… de chez le pâtissier ; deux petits entremets, tels qu’un vol-au-vent et des rognons sautés… de chez le pâtissier ; une tarte et, si vous voulez, une gelée aux oranges… de chez le pâtissier. » Ces plats auxiliaires, selon Mrs Crupp, lui permettraient de concentrer toute son intelligence sur les pommes de terre, et elle pourrait aussi servir convenablement une salade de céleri avec le fromage.

J’acceptai le menu de Mrs Crupp et commandai moi-même les divers articles chez le pâtissier. De là, en longeant le Strand, j’observai à la fenêtre d’un petit traiteur, certaine substance solide et élastique qu’une étiquette proclamait être une gelée de soupe à la tortue. J’entrai et en achetai une quantité qui, j’ai eu depuis quelque motif de le croire, aurait suffi pour quinze personnes. Après quelques difficultés, Mrs Crupp consentit à liquéfier au feu ce potage de gourmand ; mais, sous sa forme liquide, nous trouvâmes qu’il s’était réduit à une dose bien juste pour quatre.

Je n’oubliai pas d’aller chercher un joli petit dessert au marché de Covent-Garden, et, dans le voisinage de la place, je fis une commande libérale chez un marchand de vin en détail. En rentrant avant mes convives, je vis les bouteilles alignées en bataillon carré sur le parquet de l’office, et, quoiqu’il en manquât deux (ce qui désola beaucoup Mrs Crupp), je fus vraiment effrayé en pensant que nous pourrions épuiser cet arsenal de munitions liquides.

Un des amis de Steerforth se nommait Grainger et l’autre Markham. C’étaient deux joyeux camarades ; le premier plus âgé et le second plus jeune que mon ami. Ils me complimentèrent sur mon établissement, et Steerforth ayant demandé à Markham s’il était en appétit, celui-ci, qui, par parenthèse, tenait à paraître au-dessus de son âge, répondit :

« — Sur mon honneur, Londres creuse l’estomac. On y a faim perpétuellement. Un homme y mange du matin au soir. »

Décidément, ce jeune étudiant se serait cru aussi jeune que moi s’il n’avait pris le rôle d’un ogre. Je tremblai donc en voyant notre potage à la tortue réduit à de si minimes proportions. Par bonheur que le reste du festin suffit pour satisfaire ce gigantesque appétit. Ce fut Steerforth qui présida ; car je me sentais incapable de faire les honneurs. Assis en face de notre président et ayant ainsi la vue sur la porte de l’office, j’eus assez à faire pour combattre les distractions que me donnèrent mon laquais à cinq shellings et la jeune fille qui secondait Mrs Crupp ; l’un allant sans cesse dans le corridor, où j’apercevais son ombre sur la muraille avec le goulot d’une bouteille aux lèvres ; l’autre cassant presque toutes les assiettes en se hâtant de les laver.

J’avais fini par en prendre mon parti, quand le dessert parut sur la table. Nous reconnûmes alors que le laquais à cinq shellings était ivre à ne plus pouvoir articuler une parole. Je lui ordonnai d’aller en bas tenir compagnie à Mrs Crupp et d’emmener avec lui la jeune fille.

Hélas ! mes trois convives et moi nous ne sûmes que trop nous passer d’échanson ! Je me sentis bientôt singulièrement gai et le cœur libre. Ma langue se délia et acquit une volubilité miraculeuse pour exprimer je ne sais combien de réminiscences qui fondaient en masse sur mon cerveau. Je riais à gorge déployée de mes propres saillies et de celles des autres. Steerforth ne passait pas la bouteille assez vite à mon gré, je le rappelai à l’ordre. Je promis solennellement d’aller voir mes convives à Oxford. J’annonçai que je donnerais à dîner une fois la semaine dans mon ménage de garçon. Grainger, qui prenait du tabac, m’ayant ouvert sa tabatière, j’y puisai une telle prise, que je fus forcé de quitter la table et d’aller éternuer tout seul dans l’office pendant dix minutes.

Avant de reprendre ma place, je m’armai du tire-bouchon et débouchai quatre bouteilles à la fois : « À la santé de Steerforth ! » m’écriai-je ; « à mon meilleur ami ! au protecteur de mon enfance ! au compagnon inséparable de ma jeunesse ! Je suis ravi de vous proposer ce toast, Messieurs, c’est une dette de cœur que je paie ; mais comment m’acquitter de toutes mes obligations envers Steerforth ? comment exprimer mon admiration pour lui ? Que le ciel le bénisse, Messieurs ! et nous, buvons trois fois trois fois et une fois encore pour célébrer les vertus de Steerforth ! » À ces mots je me précipitai sur lui pour lui secouer la main, et je brisai mon verre en lui criant : « Steerforth-vous-êtes-l’astre-conducteur-de-ma-vie. » Je prononçai cette phrase de manière à n’en faire qu’un mot.

Tout-à-coup j’entends chanter ; c’est Markham qui entonnait :

Quand le chagrin sèche le cœur de l’homme,
Noyons, amis, etc., etc.

Après ce refrain, Markham proposa un toast : « À la femme ! » — « Non, non ! » m’écriai-je : « Aux Dames ! c’est plus respectueux. » Là-dessus, discussion entre nous : invocation de la liberté des toasts ; contre-invocation des droits sacrés des dieux Lares et des rites de l’hospitalité. Ce débat finit par l’adoption du toast de Markham lui-même que je proposai pour conclusion.

Je proposai encore la santé de ma tante, Miss Betsey Trotwood, « la meilleure créature de son sexe. » J’étais dans un accès de sensibilité à la suite d’un discours de Steerforth qui m’avait arraché des larmes en vantant mes vertus comme j’avais vanté les siennes.

Mais quelqu’un fume ; bientôt nous fumons tous.

Quelqu’un s’appuie sur le rebord de ma fenêtre, aspirant l’air et se disant tout bas : « Tu as tort de fumer ; tu aurais dû savoir que tu n’avais pas la tête assez forte pour supporter à la fois les vapeurs du vin et celles du tabac. » Ce quelqu’un, c’est moi. Me sentant un peu rafraîchi, je vais me regarder à la glace ; je me trouve pâle, les yeux éteints et vagues.

Quelqu’un me dit : « Allons au théâtre, Copperfield. — Le théâtre ? Oui, c’est cela. Partons. Mais d’abord, Messieurs, excusez-moi ; j’ai été élevé dans le préjugé de la peur du feu. » Et je souffle la lampe.

Dans l’obscurité, la porte avait disparu. Je la cherchais derrière les rideaux d’une fenêtre, lorsque Steerforth, en riant, me prit par le bras et me guida vers l’escalier. Nous descendîmes les marches assez heureusement jusqu’aux dernières où quelqu’un roula jusqu’en bas. Quelqu’un autre dit que c’était Copperfield. Je me fâchai de ce faux rapport ; mais, reconnaissant que j’étais sur le dos dans le passage, je commençai à penser qu’il pourrait bien se faire qu’on eût raison de le dire.

La nuit était brumeuse, une auréole rougeâtre coiffait tous les réverbères de la rue. « Il tombe du brouillard ! » cria quelqu’un. « — Non, » répondis-je ; « il gèle. » Je fis une halte contre un poteau où Steerforth me mit mon chapeau sur la tête après lui avoir rendu sa forme qu’il avait singulièrement perdue, je ne sais comment et je ne sais où. « Vous êtes bien à présent, Copperfield ? » me demanda Steerforth. « — On ne peut mieux, cher ami, » lui répliquai-je.

À la porte du théâtre, qui prit les billets ? qui paya ? Je ne sais trop. Nous voici dans la salle : quelle chaleur ! il me sembla que le parterre fumait ; impossible de distinguer personne au milieu de cette foule pressée de têtes.

Nous n’entendons que confusément les acteurs, nous nous croyons éblouis par le lustre. « Messieurs, nous sommes trop haut, » dit un de nous ; « allons nous placer dans une première loge. »

C’est une loge où l’on n’est admis qu’en toilette, dont nous nous faisons ouvrir la porte : nous nous y introduisons sans façon, quoiqu’elle soit déjà occupée par deux dames et un gentleman. « Silence ! nous crie-t-on du parterre, et ce cri s’adresse à moi. J’ai parlé haut, en effet. Qu’ai-je dit ? je l’ignore. Les dames qui sont sur le premier banc se retournent. L’une d’elles… oh ! ciel, est-il possible ? Oui, c’est elle, c’est Agnès.

Je vois aujourd’hui mieux qu’alors l’expression de son visage, expression de regret et de surprise honteuse.

« — Agnès ! » lui dis-je en balbutiant, « Agnès !

» — Chut ! je vous prie, » répond-elle ; et comme elle devine que je ne comprends pas pourquoi, elle aussi m’impose silence. « Vous troublez le spectacle, » ajoute Agnès. « Regardez. » Je regarde, docile à cet ordre ; mais en vain ; je ne vois qu’Agnès qui se retire tremblante dans son coin et porte à son front sa main gantée.

« — Agnès, » lui dis-je encore, « vous n’êtes pas bien…

» — Chut ! » répète-t-elle, « ne vous inquiétez pas de moi. Écoutez, ou… Devez-vous rester long-temps ? »

Et comme elle prévoit quelque stupide réponse ; « Trotwood, » me dit-elle avec un air sérieux, « je sais que vous ferez ce que j’exigerai de vous… Eh bien ! pour l’amour de moi, sortez et priez vos amis de vous reconduire… »

Elle avait raison. Je ne pouvais lui résister ; j’éprouvais déjà vaguement de la honte de moi-même, et, bégayant un adieu, je sortis à l’instant même de la loge, puis du théâtre, accompagné seulement de Steerforth qui m’aida à monter dans ma chambre. Tout en me déshabillant pour me mettre au lit : « Steerforth, » lui disais-je, « c’était Agnès, ma sœur ! »

Je ne m’endormis que d’un sommeil agité ; j’eus des rêves furieux, et je me figurais être dans une barque bercée par la tempête.

Le matin, quel réveil ! Je ne parlerai pas de mes lèvres sèches, de mon gosier brûlant et enroué, de ma langue pâteuse, du plomb fondu qui semblait couler dans la paume de mes mains ; mais pourrai-je décrire mon angoisse, mon remords, ma confusion, l’horrible doute des inconvenances que je devais avoir commises, le souvenir du regard douloureux d’Agnès ?… Et comment la retrouver pour obtenir mon pardon ? Elle était à Londres… Comment connaître sa demeure… Oh ! aspect odieux de mon appartement où l’orgie avait eu lieu ! Quelle odeur de tabac ! Quel spectacle que ces verres non rincés, ces bouteilles vides ! Affreuse journée que je passai étendu sur mon lit et incapable de me lever !

Le soir vint. Quelle soirée encore je subis devant mon feu solitaire ! L’image de mon prédécesseur, son spectre, aurait pu m’apparaître pour me raconter sa lugubre histoire et me prédire ma propre destinée ! Je fus sur le point de partir soudain pour Douvres, afin d’aller tout avouer à ma tante, mon horrible conduite et mon repentir… Agnès ! Agnès ! si je pouvais seulement savoir où vous rejoindre. Mrs Crupp me répondit seule, et j’avais un tel besoin d’une confidente que je faillis me précipiter sur son casaquin de nankin et lui crier : « Ah ! Mrs Crupp, Mrs Crupp, je suis bien malheureux ! »

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