De la baguette divinatoire/Partie 5/Chapitre 1
CHAPITRE PREMIER.
288.Le principe dont j’ai parlé explique, à mon sens, une tendance au mouvement que provoque en nous la vue d’un corps qui se meut.
Exemples. — Lorsque nous suivons des yeux un oiseau qui vole, une pierre ou une flèche qui fend l’air, notre corps se porte dans leur direction sans que tous en ayons la volonté.
La vue d’une eau courante produit en nous un effet analogue, et la fable que la mythologie raconte des hommes qui, attirés par des nymphes, naïades, potamides ou néréides, se précipitaient dans des eaux vives où leur vue s’était fixée, n’est pas dénuée de toute vérité.
Un joueur de boule ou de billard, suivant de l’œil le mobile auquel il a imprimé le mouvement, porte son corps dans la direction qu’il désire voir suivre à ce mobile, comme s’il lui était possible encore de le diriger vers le but qu’il a voulu lui faire atteindre.