De la statue et de la peinture/Epilogue

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Traduction par Claudius Popelin (prologue, biographie et épilogue).
A. Levy, Éditeur (p. 196-199).

EPILOGUE.

lettrine C
els sont, ami lecteur, ces petits traités d’Alberti. Je me suis fait scrupule de m’écarter du texte, et je l’ai suivi mot à mot. Encore que mon français soit trop latin, tu me sauras gré, sans doute, d’avoir rendu mon auteur dans toute sa naïveté, sa simplicité, son absence voulue d’artifices. En faisant bon marché des ornements du langage, je suis demeuré dans l’esprit de notre Battista, qui n’apporte en ces deux opuscules aucune prétention à l’éloquence :
« Quod sine ulla eloquentia brevissimè recitata sunt. » Et pour paraphraser ses excellentes paroles, moi aussi je serai heureux, si les zélateurs des bons arts trouvent dans mon travail quelque plaisir et du profit ; mais ne pouvant, comme Alberti, réclamer pour prix de ma peine qu’ils traduisent mon image dans leurs œuvres, je leur demanderai toutefois qu’ils gardent mon nom dans leur souvenir.

IMPRIMÉ PAR D. JOUAUST
POUR A. LÉVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR
RUE DE SEINE, 25
À PARIS