Dernier Amour/Présentation

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Les vers que nous avons désiré voir imprimés furent un jour, et par hasard, trouvés épars dans un coin oublié d’une charmante villa qu’on nous dit avoir été habitée autrefois par deux poètes érotiques célèbres, Bertin et Parny, peut-être. Nous ne savons si cette circonstance suffit à faire croire cette poésie œuvre de ces amants chers à tous les cœurs sensibles que nous en laisserons juges. Ces juges, nous les ferons aussi peu nombreux que possible, afin de ne pas exposer ces charmants poètes à la critique du jour. Le caractère de ces dernières élégies nous semblerait justifier ces vers de Lamartine :

 « Ah ! que dis-je ! on aime à tout âge,
Ce feu durable et doux, dans l’âme renfermé,
Donne plus de chaleur en jetant moins de flamme,
C’est le souffle divin dont tout l’homme est formé,
 Il ne s’éteint qu’avec son âme ! »


Ulric Guttinguer.


Février 1852.