Description d’une caverne située près de Gayâ

La bibliothèque libre.
John Herbert Harington
Description d’une caverne située près de Gayâ
Imprimerie impériale (1p. 334-343).

IX.
DESCRIPTION
D’UNE CAVERNE SITUÉE PRÈS DE GAY ;
Par John Herbert Harington, Écuyer.

La connoissance des antiquités de l’Hindoustân fait partie des objets qui entrent dans le plan de notre institution. Me flattant de pouvoir offrir en ce genre à la Société asiatique quelque chose qui fût digne de son attention, j’ai profité, en dernier lieu, de l’occasion d’un voyage dans les montagnes, pour voir la caverne que M. Hodgekis avoit entrepris de visiter il y a quelques années, à la demande, si je ne me trompe, du dernier gouverneur général. Il ne put accomplir son projet ; il fut assassiné dans la route par les soldats de l’un des rebelles alliés de Tchéït-sing[1]. Comme je faisois la description de cette caverne au Président, que j’avois le plaisir d’accompagner, il m’encouragea à penser qu’une notice circonstanciée de ce lieu seroit curieuse et utile. En conséquence, je m’y rendis une seconde fois de Gayâ. Ce fut alors que je pris les dimensions suivantes, et qu’au moyen de mon mounchy[2], je copiai l’inscription qui s’y trouve. J’avois désespéré de vous la présenter autrement que dans l’original ; un Pandit de Bénârès, pendant trois mois, s’étoit vainement efforcé de la lire : enfin l’obligeante assistance de M. Wilkins m’a mis en état de joindre une traduction et des notes à ce morceau, qui, sans cela, auroit donné peu de satisfaction.

La montagne ou plutôt le rocher dans lequel est creusée la caverne dont il s’agit, est situé à environ quatorze milles nord de l’ancienne ville de Gayâ[3], et paroît être une des collines sud-est delà chaîne de montagnes que M. Rennell appelle Caramshah, et qui sont à peu de distance de Phoulgô, du côté de l’ouest.

On lui donne aujourd’hui le nom de Nâgardjény[4] ; mais c’est peut-être une dénomination moderne, attendu qu’il n’en est pas parlé dans l’inscription. Elle est formée d’une espèce de granit, que les indigènes Mahométans appellent sengkâreh[5] : tout le roc en est composé. Il est d’une hauteur médiocre, très-inégal, très-escarpé, et fort rude à gravir. »

La caverne est placée sur la pente méridionale, à environ un tiers de la hauteur. Un arbre, qui est tout auprès, empêche qu’on ne l’aperçoive d’en bas. Elle n’a qu’une étroite issue du côté du midi, large de deux pieds et demi, haute de six, et d’une épaisseur absolument égale. Cette porte conduit à une chambre ovale et voûtée. Je la mesurai deux fois, et je lui trouvai quarante-quatre pieds de longueur de l’est à l’ouest, dix-huit pieds et demi de largeur, et dix pieds un quart de hauteur au centre. Cette immense cavité est toute taillée dans le roc vif, et parfaitement polie, mais sans aucun ornement. La même pierre s’étend, de chaque côté, beaucoup plus loin que la partie creusée ; elle a en tout, je présume, cent pieds de longueur. Les habitans des environs ne connoissent ni l’histoire de ce lieu remarquable, ni l’époque où elle remonte : mais j’appris du chef d’un village voisin, qu’il existoit une tradition suivant laquelle un Mahométan nommé Menhadje êd-dyn[6] accomplit son tchehlah[7] ou passa quarante jours en dévotion dans cette caverne ; et qu’il étoit contemporain de Mak.hdoùm Chyr êd-dyn, oùély[8] ou saint respecté, qui mourut au Béhâr dans la 590.e année de l’hégire[9]. Ce chef assuroit que lui-même descendoit de Menhadje êd-dyn, et disoit avoir à Patnah les preuves de cette filiation. Je ne prétends pas assigner le degré de confiance que mérite ce rapport ; mais il est certain que la salle est maintenant fréquentée par des Mahométans, et qu’elle l’est depuis un certain nombre d’années, attendu qu’on voit tout auprès les ruines d’une ancienne mosquée : il y a aussi dans l’intérieur une terrasse élevée, semblable à celles que les dévots musulmans sont dans l’usage de construire pour leurs retraites religieuses. On y lit deux inscriptions, une sur chaque côté de l’intérieur de la porte. Mon mounchy en prit des calques dans l’espace de trois jours, avec beaucoup de peine, mais avec assez d’exactitude pour mettre M. Wilkins en état d’en comprendre et d’en expliquer une entière ; succès d’autant plus étonnant, que plusieurs Pandits, à ce que j’ai su, avoient inutilement essayé de déchiffrer l’original. L’autre, qui n’est composée que d’une seule ligne, est malheureusement d’un autre caractère, et demeure encore inintelligible.

La lettre et les remarques suivantes, dont je suis redevable à M. Wilkins, me dispensent de parler du contenu de l’inscription. Je ne puis que regretter avec lui qu’on n’en ait point encore découvert la date : ce n’est qu’un amusement pour la curiosité ; ç’auroit été un indice précieux pour l’explication de plusieurs événemens obscurs de l’histoire ancienne. Quoi qu’il en soit, il y a, dans les montagnes adjacentes, plusieurs autres cavernes que j’ai également visitées, mais dont je n’ai pas eu le temps de copier les inscriptions ; et j’espère qu’on y découvrira une date.

S’il falloit d’autres témoignages, indépendamment de l’inscription, pour prouver que ces cavernes ont été des temples, les restes de trois images effacées qui se voient près d’une autre que j’ai aussi visitée, et qu’on appelle Corram-chossar[10], en fourniroient une preuve suffisante. Une troisième, dont je n’ai pu savoir le nom, a son entrée ouvragée d’une manière très-curieuse : on y voit des éléphans et d’autres ornemens dont j’espère offrir avant peu le dessin à la Société.

Lettre de Charles Wilkins, Écuyer, au Secrétaire.
Monsieur,

J’ai eu le bonheur d’entendre, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’inscription très-curieuse que vous avez eu la bonté de m’envoyer ; je vous la renvoie ci-jointe, accompagnée d’une copie exacte de moindre dimension, où sont placées entre les lignes les lettres correspondantes dans le caractère dēounāgăr moderne. J’y joins aussi une copie de ma traduction, qui est autant littérale que l’a permis le génie des deux langues.

Les caractères sont incontestablement les plus anciens que j’aie vus jusqu’à ce jour. Non-seulement ils diffèrent de ceux qui sont maintenant en usage, mais encore ils diffèrent considérablement de ceux que nous offrent des inscriptions de dix-huit siècles. Cependant, quoique l’écriture ne soit pas moderne, la langue est le sanskrit pur, écrit en forme de longs vers, appelés sārdōulă-vĭkrīrĭtă, et composés de quatre repos, chacun de dix-neuf syllabes, comme dans cet exemple :

ˉ ˉ ˉ ˘ ˘ ˉ ˘ ˉ ˘ ˘ ˘ ˉ ˉ ˉ ˘ ˉ ˉ ˘ ˉ | ˉ ˉ ˉ ˘ ˘ ˉ ˘ ˉ ˘ ˘ ˘ ˉ ˉ ˉ ˘ ˉ ˉ ˘ ˉ
ˉ ˉ ˉ ˘ ˘ ˉ ˘ ˉ ˘ ˘ ˘ ˉ ˉ ˉ ˘ ˉ ˉ ˘ ˉ | ˉ ˉ ˉ ˘ ˘ ˉ ˘ ˉ ˘ ˘ ˘ ˉ ˉ ˉ ˘ ˉ ˉ ˘ ˉ

Le mètre m’a été d’un grand secours pour déchiffrer les voyelles.

Les premières lignes de la première stance font allusion à l’histoire de Bhăvānī tuant le mauvais esprit Măhĭchāsoŭr, qui, déguisé en buffle, comme l’indique son nom, avoit combattu avec Indra et ses troupes célestes durant cent ans, l’avoit vaincu, et avoit usurpé son trône. Cette histoire se trouve en détail dans un petit ouvrage intitulé Tchandi[11]. Les esprits vaincus, bannis des cieux, et condamnés à errer sur la terre, s’assemblent au bout d’un certain temps, ayant


à leur tête Indră leur chef, et prennent la résolution de soumettre leurs doléances à Vĭchnoŭ et à Sĭva. Conduits par Brăhmā, ils se rendent en présence de ces deux divinités, qui écoutent leurs plaintes avec compassion. Elles entrèrent dans un courroux si violent contre Măhĭchāsoŭr, qu’il sortit de leur bouche et de celle des autres dieux principaux, une espèce de flamme, dont se forma une déesse belle au-delà de toute expression, ayant dix bras, et une arme différente dans chaque main. C’étoit une transfiguration de Bhăvānī, épouse de Sĭva, attribut sous lequel on lui donne ordinairement le nom de Doŭrgā[12]. Elle est envoyée contre l’usurpateur. Elle monte son lion, présent de la montagne Hĭmālăy [neigeuse][13], et attaque le monstre, qui change de forme à plusieurs reprises. Enfin la déesse pose ses pieds sur sa tête, et la tranche d’un seul coup de son épée. Aussitôt la partie supérieure d’un corps humain sort par le cou du buffle décapité ; elle mire un coup, que le lion pare avec sa patte droite ; et Doürgâ met fin au combat en lui perçant le cœur d’une lance. Je possède une statue de cette déesse, ayant un pied sur le lion et l’autre sur le monstre, dans l’attitude que je viens de décrire.

Le défaut de date a frustré mon attente. J’espérois en trouver une dans la ligne isolée qu’on avoit transcrite, ainsi que vous m’en aviez fait part, dans un autre endroit de la caverne ; mais quoique je n’aie pas réussi à la déchiffrer toute entière, j’en ai compris assez pour me convaincre qu’elle renferme seulement une invocation. Si vous êtes assez heureux pour vous procurer des copies correctes des autres inscriptions qui doivent se trouver dans les cavernes de ces montagnes, je ne doute pas qu’il ne s’y rencontre des particularités qui nous aideront à en découvrir la date.

Je suis, Monsieur, votre très-sincère ami et votre humble et obéissant serviteur.

Calcutta, 17 mars 1785.
Charles Wilkins.

Traduction d’une Inscription en langue sanskrite.

Lorsque le pied de la déesse^^a fut posé avec ses ornemens retentissans sur la tête de Mâhïchàsoûr^^b, la supériorité de ses chanpes dispersa honteusement toute la fraîcheur de la fleur nouvellement épanouie de la fontaine^^c. Puisse ce pied, où brille une frange de rayons éclatans qui sortent de ses chastes ongles, vous douer d’une dévotion ferme et sans exemple, dont vous lui ferez hommage par une offrande de fruits 1 Puisse-t-il vous montrer le chemin des dignités et de la richesse !

L’illustre Yâgnà Vârmà étoit un prince dont la grandeur consistoit dans des offrandes volontaires. Sa renommée étoit aussi pure que la lune. II étoit célèbre parmi les tribus belliqueuses ; et quoiqu’il fût le chef de la branche royale par sa naissance, sa sagesse, son courage, sa bienfaisance et ses autres qualités, l’humilité naturelle de son caractère fut cause qu’il 11e troubla point le puissant océan.

Son noble fils, Sàrdoülâ Vârmâ, prince dont la magnificence sembloit couler de l’arbre de l’imagination)^^d, déploya dans les sacrifices l’enseigne de la royauté, et le monde fut subjugué par sa renommée infinie. Il contenta les espérances de ses parens, de ses amis et de ses serviteurs, et mit le comble à sa gloire par l’acte de la mort^^e, près de l’océan soulevé.

a Bhàvânî, épousé de Sïva.

b Nom d’un mauvais génie.

c Épithète du lotus.

d Dans l’original, halpa târoû ; arbre fabuleux, qui donnoittout ce qu’on lui demandoit.

e On le transporta probablement à Gângâ-Sagar pour y mourir. — Nota. Cette note est de M. Wilkins, comme toutes celles qui ne sont pas signées. J’observerai, d’après M. Alexandre Hamilton, que Gângâ-Sagar signifie le Gange et Y Océan. Au confluent des différentes branches du Gange se trouve une île déserte, remplie de bois et de tigres : les Hindous y vont chaque année célébrer une fête solennelle, et se baignent au confluent ; plusieurs d’entre eux, victimes de leur dévotion, deviennent la pâture des tigres et des crocodiles. Les mêmes animaux dévorent aussi, dans le cours de l’année, un grand nombre des petits navigateurs indiens ou autres qui vont couper du bois dans une de ces îles, ou bien qui y abordent par nécessité ou

Son pieux fils, nommé Anăntă Vărmā à cause de sa renommée infinie, a agrandi le saint asile de nous, hommes contemplatifs, toujours zélés pour son bien, et occupés à le servir. Il l’a rendu fameux aussi long-temps que dureront la terre et le soleil, la lune et le ciel étoilé ; il a établi le sanctuaire de Kătyāyănī[14] dans cette caverne des merveilleuses montagnes de Viñdhyă[15].

Le saint prince a donné à Bhăvāni, à perpétuité, le village de .........[16] et son territoire montueux, dont les sommets élevés plongent dans l’ombre les rayons du soleil. Les eaux précieuses du Măhānădă[17] entraînent ses impuretés ; et il est rafraîchi par les eaux qui descendent des prïyăngoüs[18] et des băkoŭlăs[19] ondoyans de ses bosquets.


    par imprudence. Ces accidens fréquemment répétés avoient inspiré au Gouvernement anglois le projet de bâtir une ville dans cet endroit ; mais le défaut absolu d’eau douce en a fait abandonner l’exécution. (L-s.)

  1. Râdjah Tchéït-singh étoit fils de radjah Balavent-singh : celui-ci avoit pour père un zémyndâr زميندار [ou tenancier de terres de la couronne], dont le fief étoit composé de six perganah پرڭنه [ou communes] dans le voisinage de Bénârès. Les divisions territoriales établies par le Grand-Moghol Akbar subsistoient encore à cette époque dans tout l’Hindoustân. Ce royaume étoit composé de vingt-deux ssoùbah صوبه [ou départemens] ; chaque ssoùbah étoit divisé en plusieurs serkâr سركار [ou cantons], le serkâr en plusieurs pt-rganahs. Le jimyndâry ou fief dont il s’agit étoit compris dans le serkâr de Bénârès, lequel faisoit partie du ssoùbah d’Allah-âbâd. Il est assez singulier que les écrivains anglois, qui onttant disputé sur l’origine, la nature et les privilèges des zémyndârs, n’aient jamais expliqué comment, en moins de trente ans, les zémyndârs de Bénârès et de Râdjechâhy, qui avoient une existence peu importante, se sont élevés, pour ainsi dire, à la royauté, à en juger par l’étendue de leurs possessions. Ont-ils acheté leur territoire aux autres zémyndârs qui le possédoient, ou font-ils reçu de la générosité du souverain ! Cette question importante, et qui paroît facile à résoudre, expliqueroit parfaitement la nature des propriétés dans FHindoustân. Quand Choudjâ’a êd-doùlah succéda à son père dans le ssoùbahdâry d’Aoude et d’Allah-âbâd, Bajavent-singh possédoit déjà, en qualité de zémyndâr, un domaine très-étendu, comprenant quatre serkârs. Pendant la guerre que Choudjâ’a êd-doùlah fit aux Anglois pour le rétablissement de Qâcem A’ly-khân, le zémyndâr de Bénârès se joignit à ceux-ci. À l’époque de la paix, son zémyndâry fut extrait du ssoùbah d’Aoude et réuni à celui du Béhâr, afin de le soustraire au ressentiment de Choudjâ’a êddoùlah son premier ssoùbahdâr. C’est aussi à cette même époque que le Grand-Moghol Châh-a’lem conféra à Balavent-singh le titre de radjah, dont hérita ’I chéït-singh son fils. Après plusieurs expéditions malheureuses, ce prince passa dans le camp du célèbre chef mahratte Madhâdjy Scindhyah, avec un trésor immense ; il n’en mourut pas moins dans une profonde indigence. Il est probable que Scindhyah, qui l’avoit attiré chez lui sous prétexte de le rétablir dans ses domaines, aura trouvé le moyen de le dépouiller de ses richesses. (L-s.)
  2. منشی. Ce mot, qui signifie écrivain, et qui désigne communément dans l’Inde un secrétaire indigène pour la langue persane, est d’origine arabe, et dérive de la racine arabe نَشَاُ nachâ, crevit, adolevit, qui à la quatrième conjugaison signifie creavit, commentus fuit, &c. (L-s.)
  3. Voyez sur cet endroit, très-anciennement consacré au culte des Hindous, mes notes page 242, et tome II, page 56, (L-s.)
  4. Plus correctement Nagara-Djina, c’est-à-dire, la ville de Bouddha, né, comme on a vu, à Gayâ, et qui porte aussi le surnom de Djina, (L-s.)
  5. سنك خاره, ou simplement سنك خار seng-khâr, pierre dure, lapis, petra dura, suivant le Castelli et Golii Lexicon Persicum, col. 353. Les rédacteurs de la nouvelle édition du Dictionnaire arabe, turc, persan et latin de Meninski, t. III, p. 324, se contentent de traduire ces mots composés, par species lapidis durioris, sans indiquer de quelle pierre il s’agit. (L-s.)
  6. منهج الدين le grand chemin de la religion. (L-s.)
  7. چهله quarantaine. Ce mot est dérivé de چهل nom de nombre persan qui signifie quarante. (L-s.)
  8. ولي, sous-entendu خدا ami de Dieu.
  9. 1194 de l’ère vulgaire. (L-s.).
  10. Peut-être faut-il lire Khorrem-qassar خرْم قصر [palais agréable]. (L-s.)
  11. Tchandi ou Tchandica est un des noms de Pârvadî, épouse de Sïva (ou Chiva). L’ouvrage dont il s’agit consiste en hymnes en l’honneur de cette déesse, et renferme le récit d’une partie de ses aventures. C’est un extrait du Marcandeya-pourâna : il se trouve à la Bibliothèque nationale sous le n.° 48 actuel et 281 anciens de nos manuscrits indiens. (L-s.)
  12. De difficile accès. Voyez, ci-dessus, mes notes sur les dieux de la Grèce, de l’Italie et de l’Inde, pages 261 et 264. (L-s.)
  13. Branche de l’Imaüs des anciens. Voyez, ci-dessus, mes notes sur les dieux de la Grèce, de l’Italie et de l’Inde, page 261. (L-s.)
  14. Un des noms de Doŭrgā ou Bhăvânī.
  15. Nom de la chaîne de montagnes qui commence à Tchénâr.
  16. Le nom de ce village, composé de deux syllabes longues, manque dans l’original.
  17. Probablement le fleuve appelé Mahonah dans la carte du Béhâr méridional, du major Rennell.
  18. Probablement le tchampa, arbre très-connu dans l’Inde.
  19. Moulseri. — Nota. Il est fâcheux que M. Wilkins n’ait donné aucun renseignement sur le tchampa et sur le moulseri ; nous ne sommes pas en état de suppléer à son silence. (L-s.)