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Dictionnaire érotique moderne/Trou

La bibliothèque libre.
Imprimerie de la société des bibliophiles cosmopolites (Jules Gay) (p. 388-389).

Trou. La nature de la femme, ou l’anus.

Les grands trous leur sont odieux, déplaisants et désagréables.(Variétés hist. et litt.)

Nenni, non. Et pourquoi ? Pour ce
Que six écus sauvés m’avez,
Qui sont aussi bien dans ma bourse
Que dans le trou que vous savez.

Collé.

Le bout était trop gros, ou le trou trop petit.

Piron.

Il fallut donc recourir aux verges… dont je vis bientôt les effets, par la croissance de l’allumelle de mon homme, qui, profitant du moment, commença à jouer au trou-madame.(Mémoires de miss Fanny.)

Je m’y pris avec tant d’adresse
Qu’elle me dit, plein’ de tendresse :
Je t’accord’ le droit marital.
Puis elle ajouta, pour final :
Tu sais le côté qui me blesse,
Ah ! ne va pas dans le trou d’ bal !

(Chanson anonyme.)

Au séminaire de Montrouge…
Chacun, en amateur de cul,
Loin de jouer au trou-madame,
Jouait toujours au trou du cul.

(Chanson anonyme moderne.)

                        … La langue française
Est encore aujourd’hui si pauvre et si niaise,
Qu’elle n’a vraiment pas deux termes pour nommer
Cs petit trou mignon qui sait si bien charmer.

L. Protat.

Il se couche comme cela sur le ventre de la fille, et lui fourre, dans le trou par où elle pisse, ce long engin, avec le plus grand plaisir du monde.Mililot.

Bernis chanta de Pompadour
Les trous qu’avait formés l’amour
      Sur sa peau blanche et lisse ;
N’en déplaise à l’auteur galant,
Moi, j’aurais chanté seulement
            Le joli trou
            Dont je suis fou,
      Le joli trou qui pisse.

J. Cabassol.