Mouffetard (rue).
Ce n’était au XIIIe siècle qu’un chemin qui traversait un territoire appelé dans les titres de cette époque, Mons Cetarius et Mons Cetardus. L’abbé Lebœuf en a conclu avec raison que le nom de Mont-Cétard a été changé en celui de Mouffetard. Elle a été aussi nommée au commencement du XVIIe siècle rue Saint-Marcel, Grande rue Saint-Marcel et Vieille rue Saint-Marcel. La partie comprise entre la rue Croulebarbe et la barrière, s’appelait au XVIIIe siècle rue Gautier-Renaud, du nom d’un propriétaire qui y demeurait. — Une décision ministérielle du 15 floréal an V, signée Benezech, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Cette moindre largeur a été portée à 12 m., en vertu d’une ordonnance royale du 8 juillet 1839. Les constructions ci-après ne sont pas soumises à retranchement : La caserne de la garde municipale, les nos 65, 177, 179, 255, 307, 309, 315, 321, 323, 325, 327 et 329 ; 62, 140, encoignure droite de la rue Pascal, 158, 166, 168, 178 ; 180, 266, 268, l’entrée des Gobelins, 272, 274, 278, 286, 288, 292, et les constructions situées entre la rue du Petit-Gentilly et la place de la barrière d’Italie. — Égout : 1o entre les rues de l’Arbalète et Censier ; 2o entre les rues du Fer-à-Moulin et du Petit-Moine. — Conduite d’eau depuis la rue de l’Arbalète jusqu’à celle des Gobelins. — Éclairage au gaz (compe Parisienne).
Une ordonnance royale du 15 janvier 1844, a déclaré d’utilité publique la démolition de la maison no 156, formant l’encoignure de la rue de Lourcine.