Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/AMYCLÉE ou AMYCLES

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Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(1p. 315).
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AMYCLÉE, ou AMYCLES. Une des cent villes des Lacédémoniens. Amyclæ. Elle fut bâtie par Amyclas, fils de Lacédémon, dit Etienne de Bysance ; ainsi c’étoit de lui qu’elle tiroit son nom. C’est que Tyndare tenoit sa cour, & que Castor & Pollux furent élevés. Servius l’appelle Amycla. Est-ce un neutre pluriel, ou un féminin singulier ? c’est ce qu’on ne peut décider par son texte. En grec, c’est un substantif féminin & pluriel.

Amyclée, ou Amycles, étoit aussi une ville ancienne d’Italie. Elle étoit entre Caïéte, aujourd’hui Gaëte, & Terracine, dans ce qu’on appelle aujourd’hui la Terre de Labour. Elle doit son nom au golfe sur lequel elle étoit située : c’est celui de Gaëte, qu’on appeloit le golfe d’Amyclée. Sinus Amyclæus. Elle fut bâtie par les compagnons de Castor & de Pollux, qui lui donnerent le nom d’Amyclée du Péloponèse. Il y avoit aussi en Crète un Amyclæum, ville & port, dit Etienne de Bysance.