Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/APPROBATION
☞ APPROBATION. s. f. Ce mot s’entend généralement de l’agrément, du consentement que l’on donne à quelque chose. Il se prend alors pour consentement. C’est une affaire faite, si le pere & la mere y donnent leur approbation. Il se prend plus particulièrement pour un jugement favorable & avantageux qu’on fait de quelqu’un ; un témoignage qu’on donne de l’estime qu’on fait d’une chose ou d’une personne. Probatio, approbatio. La vertu de ce Prélat a une approbation universelle. Il y a des gens qui prennent pour approbation la flatteuse complaisance, & le respect qu’on a pour eux. Flech. Mendier l’approbation de ses amis pour quelque ouvrage. Scar. Souvent, dit Pline, rien n’est plus généralement désaprouvé, que ce qui paroît se faire avec une approbation générale.
☞ Approbation, en Librairie, est un acte par lequel le Censeur nommé pour l’examen d’un livre, déclare l’avoir lu, & n’y avoir rien trouvé qui puisse ou qui doive en empêcher l’impression. La permission d’imprimer est accordé sur l’approbation du Censeur.
☞ En matière Ecclésiastique, approbation se dit des pouvoirs qu’un Evêque donne à un Prêtre de prêcher & de confesser dans son diocèse.