Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/APPROBATION

La bibliothèque libre.
Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(1p. 438).

☞ APPROBATION. s. f. Ce mot s’entend généralement de l’agrément, du consentement que l’on donne à quelque chose. Il se prend alors pour consentement. C’est une affaire faite, si le pere & la mere y donnent leur approbation. Il se prend plus particulièrement pour un jugement favorable & avantageux qu’on fait de quelqu’un ; un témoignage qu’on donne de l’estime qu’on fait d’une chose ou d’une personne. Probatio, approbatio. La vertu de ce Prélat a une approbation universelle. Il y a des gens qui prennent pour approbation la flatteuse complaisance, & le respect qu’on a pour eux. Flech. Mendier l’approbation de ses amis pour quelque ouvrage. Scar. Souvent, dit Pline, rien n’est plus généralement désaprouvé, que ce qui paroît se faire avec une approbation générale.

Approbation, en Librairie, est un acte par lequel le Censeur nommé pour l’examen d’un livre, déclare l’avoir lu, & n’y avoir rien trouvé qui puisse ou qui doive en empêcher l’impression. La permission d’imprimer est accordé sur l’approbation du Censeur.

☞ En matière Ecclésiastique, approbation se dit des pouvoirs qu’un Evêque donne à un Prêtre de prêcher & de confesser dans son diocèse.