Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/ATHÈNES

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(1p. 589-591).
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ATHÈNES. Ville de Grèce, dans l’Attique. Ce nom a la forme plurielle, s’écrivant avec un s à la fin, parce qu’il vient du grec Ἀθῆναι, & du latin Athenæ qui sont pluriels. Cependant nous le faisons singulier, & nous ne disons point, les savantes, les doctes Athènes, mais la savante, la docte Athènes.

Du Loir, dans son voyage du Levant, pag. 310, & suiv. nous a donné la description d’Athènes, telle qu’il la trouva. Plusieurs ruisseaux de fontaine coulent dans les rues, que je m’imaginai, dit-il, venir de celle que les anciens habitans du lieu appeloient autrefois ἐννεάκρουνος. La misère & la pauvreté sont extrêmes en cette ville. Il y a pourtant des gens qui tiennent encore le rang de Nobles dans Athènes. Leur habit est différent du commun : ils portent des cheveux, mais courts, & ; au lieu de tulbens ou de bonnets fourrés, ils ont des toques, comme en avaient autrefois les pensionnaires des collèges de Paris. Leurs vestes sons courtes ; & celle qui sert de manteau, est faite comme celle de Messieurs de la Chambre des Comptes.

La situation d’Athènes est autour de la colline où est bâti le château sur un roc, qui, du côté du midi, est de très difficile accès. Les Turcs sont retirés dans l’enceinte de ce château, & ils ne font pas 60 familles, entre trois ou quatre mille habitans qui peuvent être dans Athènes. Ce château est bâti fort irrégulièrement, & n’a, pour toute façon de forteresse, que de grosses murailles, qui sont si vieilles, qu’on pourroit croire que ce sont encore celles que fit faire Cimon, fils de Miltiades, pour ceindre ce rocher. Ils en sont néanmoins si jaloux, qu’ils n’en permettent guère l’entrée aux habitans, & qu’ils la défendent absolument aux étrangers.

On y voit un temple de marbre blanc, élevé beaucoup au-dessus des murs, qu’on assure être celui de Minerve. Il peut avoir 120 pieds de long, & 50 de large, avec une couverture plate, comme un plancher de maison. Le long des murs il y a de chaque côté dix-sept colonnes canelées, hautes environ de quinze pieds, & larges de six. L’entrée de ce temple est vers l’occident, & au-dessus de la porte il y a des figures en basse taille, qu’on dit représenter un combat de cavaliers, mais qu’on ne peut pas bien discerner de loin. On assûre que dans ce temple, dont les Turcs ont fait une mosquée, se lit encore au dessus de la porte d’une petite chapelle, l’inscription, ΑΓΝΩΣΤΩ ΘΕΩ, qui servit de sujet à saint Paul pour prêcher devant les Aréopagites. Mais je doute fort que ce soit la véritable. Pausanias assurément en auroit fait mention, & il n’est pas croyable qu’elle y puisse être à présent, puisqu’elle n’y étoit pas du temps d’un Auteur qui n’a rien oublié des choses remarquables.

Du côté du midi il y a une petite colline détachée du château, où sont les ruines d’un bâtiment, qu’on voulut nous faire passer pour celles de l’Aréopage : mais on n’y voit aucun reste de colonnes, ni du monument d’Œdipus, qui en étoit proche. Je croirois plutôt que ce fut le lieu d’exercice qu’ils appeloient Γυμνάσιον Πτολεμαῖον.

Vers l’occident, le temple de Thésée se voit encore, comme dit Pausanias, sur une petite éminence qui en est proche, bâti de la même façon, & de pareille matière que celui qui est dans le château, mais un peu plus petit. Il n’a sur chaque côté sur 100 pieds de longueur, que quatorze colonnes, qui sont de 7 pièces, hautes de deux pieds, & sur 40 de largeur il n’en a que quatre, & deux à l’entrée. Entre les chapiteaux & la corniche qui règne tout autour, il y a une belle frise de basse taille, où sont représentés les exploits de Thésée, & particulièrement le combat des Centaures & des Lapithes, & celui des Athéniens avec les Amazones.

Les ports de Phalère & de Pirée, qu’on remarque de là, sont comblés maintenant. Les murs de la ville qui y conduisoient, pouvoient bien être appelés longs, puisqu’ils avoient trois milles. On n’en voit aujourd’hui des vestiges qu’en quelques endroits, non plus que des murs de l’enceinte de la ville, qu’on nous dit avoir été de six à sept milles de circuit.

Vers le midi on voit l’Ecole de Zénon, assez près du château, & au-dessous de ses murs. Il y a deux grandes colonnes de marbre blanc, qui sont l’entrée d’une grotte prise dans le roc. Ceux du pays tiennent qu’elle étoit dédiée au Dieu Pan, & leur opinion n’est pas tout à fait fausse. Pausanias remarque qu’il y en avoit une au même endroit dans le temple d’Apollon & de Pan.

Nous vîmes au milieu de la ville un petit temple octogone, fait de marbre, & qui est encore tout entier, dont Pausanias ne fait point mention. Il a environ 15 pieds de diamètre, & sa voûte n’est que de 24 tables de marbre. A chaque côté des angles par dehors, il y a une figure humaine, avec des caractères grecs qui marquent les noms de huit vents.

On nous montra près de ce temple un petit bâtiment fait comme un fanal, avec six colonnes canelées, hautes de huit pieds, qui soutiennent un cercle épais, gros d’un pied, & haut d’un & demi, autour duquel font des bas-reliefs d’une riche sculpture, qui représentent des jeux marins, & une inscription grecque, si effacée, qu’on ne la peut lire. Ce cercle est couvert d’une seule pierre faite en coquille, qui se tourne aisément, & qui a un chapiteau de feuillages merveilleusement bien travaillés, de la hauteur de deux pieds. On nous a voulu faire passer ce fanal pour l’étude de Démosthène : mais j’ai grand’peine à croire qu’il ait jamais servi à cet usage.

Il y a près de là une longue muraille de marbre blanc, avec huit colonnes de pareille matière, qui sont hautes de 24 pieds, & une grande & très-belle porte avancée, qui est soutenue de quatre colonnes. On nous dit que c’étoit la façade du temple de Thémistocle ; mais, à ce qu’on en peut juger, c’est plutôt un reste de ce superbe temple de Jupiter, que l’Empereur Adrien avoir fait bâtir si grand & si magnifique, que les statues alloient de pair avec les colosses Romains & les Rhodiens, & dans l’enceinte duquel étoit ce trou que les Anciens croyoient avoir servi d’égoût aux eaux du déluge de Deucalion, où les Athéniens jetoient tous les ans une galette faite de miel & de farine de froment. Ce qui me confirme encore dans cette opinion, est qu’on passe de-là par une grande porte pour aller au lieu où est un tarif en lettres grecques, sur une table de marbre blanc, que le même Adrien avoit fait faire pour toutes les denrées qui se vendoient dans Athènes.

Je ne fais si ce superbe bâtiment de marbre Phrygien, dont on voit encore une partie hors la ville, étoit autrefois compris dedans. Son plan a plus de 80 toises, & 120 colonnes cannelées, hautes de 28 pieds, & faites de plusieurs pièces qui le soutiennent. Chaque côté en avoit 15 à double rang : il en reste encore 16, avec quelques architraves dessus : la plus grande parties des bases sont encore en la place des autres : Pausanias ne parle point de l’usage de ce bâtiment. Ils croient dans le pays, que ce fut le lieu de l’assemblée du peuple, & un gentilhomme nous dit qu’on l’appelle aujourd’hui Διδασκάλιον. On y entroit par une seule porte faite en arcade, qui regarde l’occident, & qui est encore en son entier, ornée de festons travaillés avec une merveilleuse délicatesse. C’est au-dessus de cette porte que sont ces vers, que Volaterran dit être dans le château, vis-à-vis le temple de Minerve.


Ἇιδ’ οὐισ’ Ἀσθῆναι Θησέως πρῶτον πόλις
Ἇδ’ Ἀδριανοῦ, καὶ οὐδε Θησέως πόλις

C’est-à-dire, C’est ici Athènes, autrefois ville de Thésée, mais maintenant ville d’Adrien, & non pas de Thésée.

Le théâtre qui étoit pour les jeux publics, n’est pas loin de-là, & on y voit un chemin sous terre, par où se retiroient ceux qui avoient eu du désavantage, afin d’éviter la honte de se représenter aux Assistans.

Le Lycée d’Aristote est à moitié ruiné, & il n’y en a plus que deux colonnes. De l’Académie de Platon, il ne reste qu’un tas de pierres qui en marque la place, & où sont aussi les ruines d’un temple que les Athéniens croient avoir été dédié à Arthémise ; & ils ne se méprennent pas tout-à-fait. Pausanias remarque qu’il y en avoit un en ce lieu consacré à l’amour ; & personne n’ignore que pour le conjugal nous n’en avons point de plus illustre exemple que cette Reine.

Il n’y a pas jusqu’au fleuve Hissus qui ne se ressente du dommage du temps, & de la tyrannie de l’Ottoman. Les Turcs en ont détourné les eaux, pour arroser leurs jardins, & on n’en voit plus que le lit.

Les habitans tiennent que la montagne qui se voit au levant, environ à une lieue de la ville, étoit autrefois revêtue de marbre, & qu’il y avoir dessus une statue de Minerve. Et suivant leur opinion, ce seroit celle que Pausanias appelle Pentelicus ; mais je doute qu’il faille les en croire. Ce qu’ils nous assurent de la qualité des plantes qu’elle produit, qui ont la force de purger par le seul odorat ceux qui en approchent, témoigne, ce me semble, plutôt que c’est le mont Hymettus, où les abeilles faisoient du miel si délicat ; & parce qu’on en tiroit du marbre, cela leur a donné lieu de croire qu’elle en a été revêtue. Les briques que l’on voit encore assez près de ce lieu, servent de témoignage à cette opinion, parce que le mur qui regardoit cette montagne, en étoit bâti.

Outre toutes ces choses, il reste encore dans la ville & aux environs beaucoup de bâtimens ruinés, de morceaux de figures : mais enfin, quoique ces marques de sa première grandeur rendent son état présent encore plus déplorable, elles ne laissent pas pourtant de donner encore de l’admiration à ceux qui les voient. Duloir.

Quelques Auteurs disent que cette ville fut fondée par un certain Osius ; d’autres disent par Acrisius : Pausanias écrit dans ses Attiques que ce fut par Actéus, mais le sentiment le plus commun est que Cécrops en fut le Fondateur vers l’an du monde 2496, & ; 1558 ans avant l’ère chrétienne ; que c’est pour cela qu’elle s’appela d’abord Cecropia ; qu’ensuite elle prit le nom de Mopsus, & s’appela Mopsopia, nom qu’elle changea encore en celui de Ionia, ou Ionie, qu’elle prit d’Ion fils de Xuthus. Enfin, elle prit celui d’Athènes, ou bien d’Attea, fille de Cranaüs, ou bien en l’honneur de Minerve, qu’on appelle en grec Ἀθήνη, Athène, ou Athena. La fable dit qu’il y eut une grande contestation entre Neptune & à Minerve qui des deux donneroit son nom à cette ville ; que pour la terminer, ils convinrent que celui qui produiroit la chose la plus utile au genre humain, l’emporteroit sur l’autre ; que Neptune frappant la terre de son trident en fit sortir un cheval ; que Minerve produisit un olivier & que la victoire lui fut adjugée. Voyez Hyngin, Fabul. Poët. c. 164.

Phurnutus dit qu’il est bien difficile de trouver l’étymologie du mot Athène, que porte Minerve, & qu’elle donna à Athènes. Platon en dit autant dans son Cratyle, p. 407, de l’édition d’Etienne. Il ne laisse pas que de chercher cette étymologie ; & il lui semble que les Anciens avoient eu de Minerve la même idée qu’en avoient les interprètes d’Homère, qui disoient que ce Poëte l’avoit prise pour l’esprit & la pensée ; qu’ainsi il croit que celui qui avoit le premier donné le nom Ἀθήνη, Athène, à cette Déesse, avoit voulu exprimer la même chose ; mais d’une manière plus noble encore, en disant qu’elle étoit la pensée de Dieu, la pensée divine ; ensorte qu’Ἀθήνη, Athène, n’est autre chose que ἡ θεοῦ νόησις, d’où en changeant l’ή en α, selon un dialecte étranger, c’est-à-dire, le dorique ou l’éolique & retranchant la terminaison de νόησις, s’est fait Θεονόη, puis Ἀθήνη. il ajoute qu’on pourroit dire encore qu’on a voulu la nommer Ἠθονόη, composé de νόησις ἐν τῷ ἤθει, la prudence dans les mœurs, ce qui convient parfaitement bien à cette Déesse, & que d’Ἠθονόη, en adoucissant la prononciation, on a fait Ἀθήνη. Ainsi l’explique ce Philosophe à l’endroit que j’ai indiqué. D’autres disent que Athena s’est dit pour Athrena, ἀπὸ τοῦ ἀθρεῖν, c’est-à-dire, du verbe ἀθρεῖν, qui signifie voir, & qu’elle a été ainsi nommée, parce que Minerve est la prudence. D’autres dérivent ce nom de l’α privatif, & du verbe θηλάζειν, allaiter, & veulent que Ἀθήνη, ait été dit pour Ἀθήλη, c’est-à-dire, qui n’a point été allaitée, qui n’a point tété, qui n’a point été en nourrice, parce qu’en effet Pallas n’ayant point été enfant, mais étant sortie du cerveau de Jupiter en âge parfait, elle ne fut point allaitée. Vossius, Lib. II, de Idol. c. 42, dit qu’il ne doute nullement que ce nom ne vienne de l’Orient, ou pour le moins de l’Egypte : il croit qu’on le peut tirer du mot hébreu איתן Ethan, qui signifie fort, robuste, & selon lui encore, perennis, perpétuel, éternel. Il aime mieux néanmoins le faire venir du Chaldéen תנה, tena, si usité parmi les Thalmudistes, & qui est la même chose que l’Hébreu שגה, qu’il interprète, penser, méditer, étudier, enseigner, d’où vient Tanaïm, qui signifie Docteurs. Ainsi Minerve, au sentiment de cet Auteur, a été appelée Ἀθήνη, Athène, parce qu’elle préside à la doctrine, aux études & aux sciences. L’α du commencement est l’article, dont on a seulement changé l’aspiration, comme il est arrivé en beaucoup d’autres noms. Quoiqu’il en soit, la ville d’Athènes prit ce nom, lorsqu’Amphictyon, son troisième Roi, l’eut consacrée à Minerve.

Platon, dans son Critias, décrit ce qu’étoit Athènes dans ces commencemens. Athènes dans sa naissance eut des Rois ; mais ils n’en avoient que le nom : toute leur puissance, presque restreinte au commandement des armées, s’évanouissoit dans la paix. Tourreil. Codrus, contemporain de Saül, fut le dernier. Ses enfans, Médon & Nilée, disputerent le Royaume entre eux. Les Athéniens en prirent occasion d’abolir la royauté, & déclarèrent Jupiter seul Roi d’Athènes. A la place des Rois, ils créèrent sous le nom d’Archontes des Gouverneurs perpétuels ; ils en réduisirent ensuite l’administration à dix ans, & puis à un an. Une puissance aussi limitée que celle-là, contenoit mal des esprits si pointilleux & si remuans. Athènes demeura ainsi longtemps hors d’état de s’accroître, trop heureuse de se conserver au milieu des longues & fréquentes dissenssions qui la déchiroient. Elle apprit enfin que la véritable liberté consiste à dépendre de la justice & de la raison. Id.

Dracon, & ensuite Solon, donnèrent des lois à Athènes : Pisistrate son parent se fit ensuite reconnoître Roi. Il transmit la royauté à ses enfans, qui en jouirent assez long-temps, & jusqu’à Hippias, contre lequel ils gagnèrent la fameuse bataille de Marathon. L’Empire d’Athènes, qui commença peu de temps après cette victoire, dura 73 ans. Les femmes jusqu’au temps de Cécrops avoient eu droit de suffrage : elles le perdirent, pour avoir favorisé Minerve dans le jugement de son procés contre Neptune, à qui nommeroit la ville d’Athènes. Les dix Tribus d’Athènes élisoient par an chacune au sort 50 Sénateurs, qui composoient le Sénat des cinq cens. Chaque Tribu tour à tour avoit la préséance. Id. Cécrops, premier Roi d’Athènes, étoit venu d’Egypte. Athènes a un Archevêque, qui a six suffragans.

Athènes fut encore plus fameuse par les gens d’esprit qu’elle produisit ou qu’elle éleva, & par le loin qu’elle eut de faire fleurir & de cultiver toutes les sciences, que par sa valeur, & ses grands Capitaines. Les dépenses qui se faisoient à Athènes pour le théâtre & pour la représentation des pièces montoient aussi haut, au moins certaines années, que les dépenses de la guerre. Nulle part il n’y a eu tant de Philosophes, d’Orateurs, de Poëtes excellens qu’à Athènes. Les Poètes sur-tout y venoient de toutes parts, satisfaire l’avidité de ce peuple pour la Comédie & la Tragédie ; & selon le témoignage de Platon, il n’y avoit point de voie plus courte ni plus sûre de s’enrichir. Les jeunes Romains alloient à Athènes faire ou perfectionner leurs études, & prendre le bon goût. Les Turcs se rendirent maîtres d’Athènes en 1455. L’ancienne Athènes étoit pleine d’idoles & d’autels. On en érigea un par le conseil d’Epiménides pour tous les Dieux d’Europe, d’Asie & d’Afrique, dont l’inscription étoit,

ΘΕΟΙΣ ΑΣΙΑΣ ΚΑΙ ΕΥΡΟΠΗΣ
ΚΑΙ ΛΥΒΥΗΣ
ΘΕΩ ΑΓΝΩΣΤΟΙ
ΚΑΙ
ΞΕΝΩΙ

On croit que c’est celle dont parle S. Paul, Act. XVII, 23.

Athènes, s’appelle aujourd’hui Sétines, & non pas Athines, comme dit M. Tourreil, si ce n’est par les Grecs. Les Arabes l’appellent Athiniah, ou Zaitomiah, c’est-à-dire, la Ville des Oliviers ; & ils la surnomment Medinat al hhokamah, la Ville des Philosophes. Les Tables Arabiques lui donnent 60 degrés, 40′ de longitude, & 37d, 40′ de latitude septentrionale. d’Herb. Les Transactions Philosophiques, T. I, p. 652, marquent la latitude d’Athènes à 38d, 5′. M. de la Hire, Tab. Astr. lui donne 43d, 6′, 33″ de longitude, & 37°, 0′, 40″ de latitude. Isaac Vossius dans son Traité de la grandeur de Rome dit, qu’à Athènes pour 20000 bourgeois on comptoit 400000 esclaves : il soutient encore qu’il y avoit plus de monde autrefois dans la seule ville d’Athènes, qu’on n’en trouveroit aujourd’hui dans toute la Grèce.

☞ Plusieurs villes & bourgs ont porté le nom d’Athènes.