Dictionnaire de la langue française du seizième siècle/Ferventement

La bibliothèque libre.
◄  Fervent
Fervesti  ►

Ferventement. D’une manière brûlante, Fenugyrec iixacerbe ferventement les inflammations’, lard. de santé, I, 191 (G.).

Ardemment. — Quant une personne ame Fer-ventement. CRETIN ; A la comtesse de Dampmartin, p. 258. — Ceulx qui aymoient ferventement et discrettement. Trad. de BOCCACE, Flanlinegie (153v), eh. sr, 58 ro. — Moy qui avoys au crieur ferventement De sa beaulté et vertu sentement. BERTRAND DE LA BORDERIE, trad. d’un Conle BOCCACE (Ch. II. Livingstone, Rev. du XV le siècle, XVI, 274). — Combien qu’il desirast ferventement ce que messire Courard luy offrait… il ne dissimula toutesfois aucunement ce que la grandeur de son cœur 1u3r admonnestoit de devoir dire. LE MAÇON, trad. de BOCCACE, Dceameron, II, 6. — Il devint si tresferventement amoureux qu’il ne pensait jour ne nuict à autre chose. In., ib., III, 8.

Impétueusement, rapidement. — Le chariot tant ne se precipite, Quand en plein champ prend carriere subite, A deux chevaux atelez, et s’en part Ferventernent, laissant l’extrerne part. DES MASURES, Eneide, V, p. 215.

Avec ferveur. — Lediet Barthelomé… fit ses prières et repentances si fervan ternen I qu’oncques puis il ne sentit de ces erreurs et follies. BRANTÔME, Couronnels franç. (VI, 181).

Cf. Fervernment.