Dictionnaire de la langue française du seizième siècle/Peintresse

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Peintresse (fém. de peintre). — Lisez de Thamar la paintresse, Qui fust souveraine maistresse De viviffier ung ymage. Anc. Poésies, X, 255. — Aussi est elle au roy Honneur peintresse, En son palais tenant tresnoble eschole. Lemaire, Cour. Marg. (IV, 157). — Cestuy painctre.. avoit une très belle femme et honneste… et d’adventure y avoit ung curé en la ville qui estoit tant amoureux de celle belle painctresse qu’il en perdoit les piés. Nic. de Troyes, 19. — Il y a eu des femmes qui ont aussi esté excellentes peintresses. Du Pinet, tr. Pline, XXXV, 11 (G.). — Il vous salue en ces deux qualités à fin que vous appreniez et deveniez non seulement medicineuses et guerisseuses, mais encores peintresses. Fr. de Sales, Serm. rec., 50 (X, 117). — Pour estre bonnes peintresses, il ne suffit pas de purger vos cœurs de tout ce qui est mauvais, mais encores de toutes autres teintures desquelles vous les auriez voulu enrichir (X, 124).