Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire/Aireaux (les)

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Aireaux (les), h., Cne d’Andard.

Aireaux (les), vill., Cne de Bauné.

Aireaux (les), f., Cne de Beaufort.

Aireaux (les), h, , Cne de Bocé.

Aireaux (les), , ff., Cne de Chalonnes-sur-L.

Aireaux (les), ff., Cne de Guédéniau.

Aireaux (les), , vill., Cne de Jallais.

Aireaux (les), h., Cne de Jarzé. — Le lieu des Aireaux, 1606 (Hôtel-Dieu d’A. B 140.) — Les Herreaux, (Cass. et Ét. M.) — La métairie, dépendant de la succession de Yolande Legouz, fut acquise le 24 janvier 1613 de Pierre Bonnet par la veuve de Jacques Ménard et donnée par sa fille Claude, le 24 juillet 1694, à l’Hôtel-Dieu d’Angers, avec la closerie voisine de la Fontaine. Elles relevaient de l’abbaye de Chaloché et de la seigneurie de Jarzé.

Aireaux (les), h., Cne de Mazé.

Aireaux (les), f., Cne de Mazières. — 1653 (Ét. c).

Aireaux (les), vill., Cne des Ponts-de-Cé. — La passe d’eau, qui sépare l’ile Gemmes actuelle du village, était traversée par la voie romaine antique d’Angers à Doué et d’Angers à Saumur, dont on trouve les traces à chaque pas jusqu’à Juigné. Elle formait une turcie de 6 à 7 mètres de largeur, composée de murs parallèles et d’aplomb, soutenus de distance en distance par des murs de refend, épais de plus d’un mètre. Elle partait de la culée méridionale du pont de Saint-Maurille des Ponts-de-Cé et se continuait en zigzags à angles obtus jusqu’au lieu dit le Pont de Juigné, où passait jusqu’au xvie siècle le Louet. Le lit actuel du Louet fut ouvert par une invasion de la Loire au travers de la levée, à la pointe extrême au-dessus du village des Aireaux. Cette brèche, déjà ancienne en 1595, fut comblée à cette époque par Jean Guiberd, « tailleur de pierre et architecteur » de Saumur ; mais le travail ne tint pas contre la direction nouvelle du courant. De nos jours (1859) on a dû au contraire, sur la pétition des mariniers, élargir et déblayer le chenal des murs encore debout, surtout des blocs errants, obstacles insurmontables aux basses eaux, sur une longueur de plus de 150 mètres, sans faire disparaître absolument les ruines dont la destruction complète eût coûté près de 10 000 francs et qui apparaissent encore très-visibles aux eaux basses (septembre 1869). — La closerie proprement dite des Aireaux appartenait à la fabrique de Saint-Maurille des Ponts-de-Cé.

Arch. de Maine-et-Loire, Série S, et de la mairie des Ponts-de-Cé, Série E.

Aireaux (les), f., Cne de Saint-Georges-s.-L.

Aireaux (les), h., Cne de Saint-Léger-des-B.

Aireaux (les), h., Cne de Vernoil-le-Fourier.