Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Adamites

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ADAMITES[a], secte ridicule qui, selon quelques auteurs, était une branche des carpocratiens et des valentiniens[b]. Théodoret lui donne un certain Prodicus pour fondateur (A). Saint Épiphane témoigne que le nom d’adamites[* 1] leur venait d’un certain Adam qui vivait au temps qu’ils furent ainsi appelés[c]. Il y a plus d’apparence qu’Adam, la tige de tout le genre humain, était la source de ce nom-là, comme nous l’apprend saint Augustin[d] ; car ces misérables imitaient la nudité dans laquelle nos premiers pères vécurent pendant l’état d’innocence, et condamnaient le mariage, par la raison qu’Adam ne connut Ève qu’après son péché, et après sa sortie du paradis. Ils croyaient donc que, si l’homme eût persévéré dans son innocence, il ne se fût fait aucun mariage. Aussi faisaient-ils profession de continence et de vie monastique[e]. Quant à la nudité, ils ne l’observaient que lorsqu’ils étaient assemblés (B) pour les exercices de leur religion[f]. Ils s’assemblaient dans un poêle, afin de chasser le froid par le moyen du feu qu’ils allumaient sous la chambre : ils quittaient leurs habits en y entrant, et se mettaient, aussi-bien les femmes que les hommes, aussi-bien les ministres que les laïques, au même état que l’on est en sortant du ventre de la mère. On s’asseyait pêle-mêle sur des bancs qui étaient les uns au-dessus des autres, et l’on faisait ses dévotions ; après quoi l’on reprenait ses habits, et l’on retournait chez soi. Si quelqu’un faisait quelque faute, on ne le recevait plus dans l’assemblée (C) : on disait qu’ayant mangé, comme Adam, du fruit défendu, il devait être chassé comme lui du paradis ; c’est ainsi que ces gens-là nommaient leur église. Voilà ce que saint Épiphane en rapporte (D), non pas pour l’avoir lu dans quelques livres, ou pour l’avoir appris de quelqu’un d’entre eux ; mais sur ce qu’il en avait ouï dire à plusieurs autres personnes. Il ne sait point si de son temps cette secte était entièrement abolie, ou si elle subsistait encore. Évagrius fait mention de quelques moines de la Palestine qui, par un excès de dévotion, et pour bien mortifier leur corps, s’en allaient, tant hommes que femmes, dans des solitudes, tout nus, excepté les parties que la pudeur défend de nommer, et s’exposaient là d’une manière fort étrange (E) aux rigueurs au chaud et du froid[g]. Nous parlerons des adamites modernes sous le mot Picards. Je vois que les catholiques et les protestans se reprochent les uns aux autres (F) d’avoir de ces adamites dans leurs pays : peut-être n’ont-ils pas plus de raison les uns que les autres de se le reprocher. Si je n’avais pas d’autre caution que Lindanus[h], je ne croirais pas qu’en 1535 on vit des adamites à Amsterdam, riches et de fort bonne famille, courir tout nus, et qu’il y en eut d’assez fanatiques pour monter sur des arbres où ils attendirent vainement que le pain leur tombât du ciel, jusqu’à ce qu’ils tombèrent eux-mêmes à demi morts sur la terre. Je citerai ailleurs[i] un écrivain[j] qui atteste une partie de ces faits.

  1. * Chaufepié conteste l’existence des véritables Adamites avant la fin du IVe siècle.
  1. Saint Augustin les nomme Adamiani, après saint Épiphane, qui les appelle Ἀδαμιανοί.
  2. Vide Danæum in August. de Hæres., cap. XXXI.
  3. Epiphan. in Synopsi, tom. I, lib. II, pag. 397.
  4. August. de Hæres., cap. XXXI.
  5. Voyez la remarque (C).
  6. Epiph. Hæres., lib. LII.
  7. Evagr. Hist. Ecel. lib. I, cap. XXI.
  8. Lindan. Dubitantii Dial. II, pag. 171.
  9. Dans la remarque (B) de l’article Picards.
  10. Lambertus Hortensius, in Hist. Tumult. Anabaptist.

(A) Théodoret lui donne un certain Prodicus pour fondateur[1]. ] Baronius le place sous l’année 120, et le fait antérieur à Valentin ; ce qui l’oblige de censurer en un autre endroit[2] ceux qui le mettent entre les disciples de Valentin. Selon cela, Lambert Daneau que j’ai cité ne serait pas digne de créance. Je parlerai à part de ce Prodicus.

(B) Ils ne l’observaient que lorsqu’ils étaient assemblés. Daneau s’est donc abusé lorsqu’il a mis au nombre de leurs erreurs, qu’il faut que les chrétiens de l’un et de l’autre sexe aillent nus par les rues. Oportere christianos homines versari in Publico, in cœtu Ecclesiæ, in precibus, nudos, sive mares sint, sive fæminæ[3].

(C) On ne le recevait plus dans l’assemblée. ] Saint Épiphane témoigne que ces gens-là professaient la continence et la vie monastique, et qu’ils condamnaient le mariage. Μονάζοντες τε καί έγκρατευόμενοι ὄντες καὶ γάμον μὴ δεχόμενοι [4]. Monachorum ac continentium instituta sectantur nuptiasque condemnant. Il ne faut donc point douter que leur discipline ne condamnât la fornication et l’adultère ; et qu’ainsi, ils n’excommuniassent et ne chassassent de leurs assemblées ceux qui commettaient cette faute. Et il est à remarquer, qu’encore que cet ancien père ne veuille pas convenir de ce que disaient les adamites ; savoir, qu’ils se dépouillaient à cause qu’ils n’avaient point de honte de leur nudité, non plus qu’Adam : il est, dis-je, à remarquer qu’encore que saint Épiphane aime mieux attribuer leur conduite à une lasciveté insatiable, qui voulait procurer des amorces à la vue[5], il ne dit pas néanmoins qu’il se fît des actions impures dans leurs assemblées. C’est donc faussement que Baronius lui impute de les avoir appelées des bordels, lupanaria : il s’est servi du terme de φωλεὸς, latibulum, et de celui de σπήλυγγα, caverna[6] ; et cela dans la signification de tanière, d’antre, et de caverne simplement, comme il paraît de ce qu’il remarque que c’est le nom qu’il voudrait donner aux conventicules des hérésies. Manifestement il fait allusion à ce qui est dit dans l’Évangile, qu’on avait fait de la maison de Dieu une caverne de brigands[7]. La notion d’impureté corporelle, ou de commerce charnel entre les deux sexes, n’a point lieu ici. Le père Gaultier a donc grand tort de dire, en citant saint Épiphane, que les adamites, ayant laissé leurs habits à la porte de leurs assemblées, se mêlaient indifféremment avec les femmes qui leur tombaient sous la main, mulieribus promiscuè utentes[8]. Pour la citation d’Alphonse de Castro, qu’on voit après celle de saint Épiphane à la marge du père Gaultier, elle ne peut que multiplier le nombre des faux accusateurs. Lambert Daneau, qui accuse de la même impureté les adamites, ne cite point saint Épiphane, mais Clément d’Alexandrie cité par Théodoret : Exstinctis in suo cœtu lucernis promiscuè coëunt, quemadmodùm ex Clemente Strom. notat Theodoretus[9]. On verra bientôt que ce passage n’a pas été bien allégué. Il est assez étrange que saint Épiphane et saint Augustin n’aient rien ouï dire de cela ; car ce sont des choses que la renommée ne laisse point périr, lorsqu’une fois elle s’en trouve saisie, à moins que la fausseté n’en devienne tout-à-fait palpable. Encore n’arrive-t-il pas toujours, en ce cas-là, que la renommée lâche prise. Voyez dans la remarque suivante le moyen d’accorder ces deux pères avec Clément d’Alexandrie.

(D) Voilà ce que saint Épiphane en rapporte. ] Il ne dit point que chacun se ruât sur sa chacune, dans leurs assemblées : c’est ce qui a été touché dans la remarque précédente. Il leur impute encore moins les hérésies de Prodicus, dont le père Gaultier donne la liste[10], et que Moréri leur impute pour la plupart. Moréri n’est pas aussi blâmable en cela, qu’en ce qu’il assure que saint Épiphane nomme leurs temples des lieux infâmes, à cause des crimes abominables qu’il commettaient dans ces cavernes d’horreur et de prostitution. Cet auteur ajoute, qu’ils rejetaient la prière. Daneau le dit aussi sur la foi de Clément d’Alexandrie : Deum à nobis precandum et orandum esse negant, quia scit ipse per se quibus egeamus. Clemens hoc de illis tradit lib. 7 Strom.[11]. Cependant saint Épiphane et saint Augustin disent le contraire : Γυμνοὶ γὰρ ὡς ἐκ μητρὸς... συνάγονται, καὶ οὕτως τὰς ἀναγνώσεις καὶ εὐχὰς καὶ πᾶν ὁτιοῦν ἐπιτελοῦσι· Ils s’assemblent tout aussi nus qu’ils étaient au sortir du ventre de leurs mères, et en cet état ils font leurs lectures, leurs Oraisons, et leurs autres exercices de religion. C’est ainsi que parle saint Épiphane, dans le sommaire du IIe livre du tome Ier. ; et voici les termes de saint Augustin : Nudi itaque mares feminæque conveniunt, nudi lectiones audiunt, nudi Orant, nudi celebrant sacramenta[12]. Le moyen d’accorder ces deux derniers pères avec Clément d’Alexandrie serait de supposer que les adamites, auxquels celui-ci donne Prodicus pour fondateur, ne suivaient pas toutes les erreurs de Prodicus. Cette supposition n’a rien d’extraordinaire ; il ne faut quelquefois que trente ou quarante ans, pour rendre une secte fort dissemblable à celui qui l’a fondée. Ainsi l’on n’est point exact lorsqu’on attribue aux adamites toutes les extravagances de Prodicus, sous prétexte qu’il a été leur fondateur. En effet, il est constant par le témoignage de saint Épiphane, et par celui de saint Augustin, qu’ils se dépouillaient totalement dans leurs assemblées ; mais Clément d’Alexandrie, bien loin de dire rien de semblable des sectateurs de Prodicus, observe qu’avant que d’en venir aux prises, ils faisaient ôter les chandelles qui leur auraient donné de la honte : Τὸ καταισχῦννον αὐτῶν τὴν πορνικὴν ταύτην δικαιοσύνην ἐκποδῶν ποιησαμένους ϕῶς τῇ τοῦ λύχνου περιτροπῇ μίγνυσθαι[13] Lumine amoto quod eorum fornicatoriam hanc justitiam pudore afficiebat aversâ lucernâ coïre. Ainsi Daneau n’a pas eu raison d’appliquer aux adamites ce que ce père avait dit des sectateurs de Prodicus. En un mot, quand je considère les calomnies des païens contre les premiers chrétiens et celles des catholiques contre les protestans, par rapport aux assemblées nocturnes, je ne crois pas de léger tout ce que le gros de l’arbre impute.

(E) D’une manière fort étrange. ] Ils renchérirent sur les autres moines, dont le même Évagrius fait mention, qui, n’ayant pas un habit en propre, vu que celui qui avait été porté un jour par un religieux servait le lendemain à un autre, avaient du moins l’usage de quelque habit[14]. Les solitaires dont je parle se contentèrent de porter une ceinture ; et quant au reste ils renoncèrent, autant qu’ils purent, à l’humanité : ils ne voulurent point se nourrir des alimens qui servent aux autres hommes : ils se mirent à paître comme font les animaux ; et ils ne paissaient qu’autant qu’ils en avaient besoin pour ne mourir pas. Ils devinrent enfin semblables aux bêtes : leur figure changea, et leur sentiment aussi. Dès qu’ils voyaient d’autres personnes, ils prenaient la fuite ; et s’ils se voyaient poursuivis, ils se sauvaient à toutes jambes, ou dans quelque trou inaccessible. Quelques-uns rentraient dans le monde, et faisaient semblant d’être fous, afin de témoigner plus de mépris pour la gloire. Ils allaient manger dans les cabarets, ils entraient dans les bains publics, ils conversaient et ils se lavaient avec l’autre sexe ; mais avec tant d’insensibilité, que ni la vue, ni le toucher, ni même l’embrassement d’une femme ne leur causaient aucune émotion. Ils étaient hommes avec les hommes, et femmes avec les femmes ; ils voulaient être de tous les deux sexes : Μετὰ ἀνδρῶν δὲ ἄνδρας εἶναι, μετὰ γυναικῶν τε αὖ γυναῖκας, ἑκατέρας τε μετέχειν ἐθέλειν ϕύσεως καὶ μὴ μιᾶς εἶναι[15] Cum viris quidem viri sunt, feminæ veró cum feminis, non enim unius sed utriusque simul sexûs esse cupiunt. Il y a de l’apparence qu’ils n’avaient pas beaucoup de peine à contrefaire les fous, et qu’ils l’étaient effectivement ; c’est à eux pour le moins qu’on peut appliquer ce que Rutilius Numatianus n’a pas eu raison de dire de toutes sortes de solitaires :

Quænam perversi rabies tam stulta cerebri,
Dùm mala formides, nec bona passe pati[16] ?

Au reste leur nudité était bien contraire aux principes de ces religieux dont je parlerai dans la remarque suivante, et ne pourrait pas même bien s’accorder avec la doctrine du père Sanchez.

(F) Se reprochent les uns aux autres. ] M. Moréri assure qu’il y a des adamites en Angleterre, où ils font leurs assemblées de nuit, et n’apprennent que ces mots : « Jure, parjure, et ne découvre point le secret. » On a eu raison de lui dire dans l’édition d’Amsterdam qu’il n’y a point de telles gens en Angleterre ; que la police y est trop bonne pour y souffrir une infamie de cette nature, qui ne pourrait pas demeurer cachée, et qu’il n’y a guère d’apparence non plus, qu’il y en ait en Pologne ; car il avait dit qu’il s’y trouve encore de ces dévoyés. Il ne pourrait pas se défendre, en disant qu’il ne prétend point que ces gens-là se montrent nus au public, mais seulement qu’ils se déshabillent dans leurs conventicules nocturnes, ce qu’une bonne police peut ignorer : il ne pourrait point, dis-je, alléguer cela pour sa justification, puisqu’il venait de parler des adamites de Bohème qui allaient toujours nus, à ce qu’on prétend. Il faut donc que M. Moreri, s’il a entendu ce qu’il disait, assure qu’il y a encore aujourd’hui en Angleterre des gens qui, par principe de religion, vont toujours nus, tant hommes que femmes. Or, c’est ce que la police ne souffrirait pas, et ne saurait ignorer. Voilà donc un catholique qui soutient qu’il y a des adamites dans les pays protestans. Je ne dis rien de ces contes vagues et ridicules touchant la Hollande qui se voient dans le Sorberiana, à la page 17. Mais voyons d’autre côté un ministre qui dit qu’il y a des moines en Italie, nommés adamites, qui vont nus en conséquence des vœux qu’ils font conformément aux règles les plus sacrées de leur ordre : Ac ne nunc quidem, dit-il[17], nomen ejus (hæresis Adamianorum) exstaret, nisi monachi quidam, qui se falso pietatis et vitæ austeritatis prætextu commendârunt, horum hæreticorum impudentes prorsùs mores retinuissent, et inter sanctissima ordinis et regulæ suæ præcepta posuissent ; quales ii qui etiam nunc hodiè adamitæ dicuntur, vigentque plurimùm in Italiâ… Vivunt enim nudi, non necessitate quâdam adacti vel inopiâ vestimentorum, sed ex voti professione. Je voudrais qu’il eût eu plus d’empressement pour prouver ce fait, que pour faire une opposition entre la conduite de ces gens-là, et celle des anciens moines, qui ne s’étaient jamais vus nus[18] et qui disaient qu’un homme de leur profession ne pouvait contempler lui-même sa nudité, sans faire une chose indigne de lui[19]. Un casuiste moderne, qui n’est pas des plus rigides[20], compte néanmoins pour un péché véniel, propria verenda aspicere ex quâdam curiositate, absque aliâ malâ intentione et periculo : et pour un péché mortel, aspicere verenda alterius sexùs operta vestibus ità subtilibus, ut parùm aspectui obstent[21]. Voir nager une personne nue de différent sexe est, selon lui, un péché mortel. Deux hommes d’un caractère grave, comme deux prélats qui s’entrevoient nus, commettent, dit-il[22], un péché mortel. Le Bernia parle d’un homme qui ne portait jamais la main qu’avec le gant à ses parties honteuses[23]. Pourquoi un casuiste ne pourrait-il pas exiger qu’on s’abstînt de les toucher à nu, aussi-bien que de les contempler à nu ? Un ancien philosophe, par affectation de chasteté, n’y allait ni avec le gant, ni sans gant : il s’éloignait bien en cela du principe d’Anacharsis[24]. Cet ancien philosophe était le sévère Xénocrate : Aristoteles, irridens Chalcedonium Xenocratem, quod mejendo virilibus non admoveret manum, inquit, « Puræ quidem manus, at inquinata mens[25]. »

Nous dirons dans la remarque (O) de l’article Hadrien VI, que la Mothe-le-Vayer n’a point dû prendre au pied de la lettre le passage de Bernia.

  1. Theodoret. Hæret. Fabul., lib. I.
  2. Baronius ad an. 175, num. 33.
  3. Danæus, in Augustin de Hæres., cap. XXXI, folio 83.
  4. Epiphan. in Synopsi, tom I, lib. II, pag. 397.
  5. Ἑνεκα ἀκορέςου ἡδονῆς κόραις ὀϕθαλμῶν ἐμποιούσης τὴν θέλξιν. Id insatiatæ libidini tribuunt quæ ejumodi oculis illecebras objicit. Epiphan. Hæresi LII., pag. 460.
  6. Epiph. Hæresi LII, pag. 459.
  7. Matth. chap. XXI, 13.
  8. Gaulter Tabul. Chronogr., seculo II, cap. XXXIII.
  9. Danæus, in Augustin. de Hæres., cap. XXXI, folio 83.
  10. Gaulter Tabul. Chronogr., seculo II, cap. XXXIII.
  11. Danæus, in August. de Hæres., cap. XXXI, folio 83.
  12. August. de Hæres., cap. XXXI.
  13. Clem. Alex. Stromat. lib. III, p. 430.
  14. Evagrius, Hist. Eccles. lib I, cap. XXI.
  15. Evagrius, Hist. Eccles. lib I, cap. XXI.
  16. Rutil. Itiner., lib I, vs. 445.
  17. Lamb. Danæus, in Augst. de Hæres., cap. XXXI.
  18. Apud Socrat. Hist. Eccles., lib. IV, cap. XXIII ; et Sozomen. lib. I, cap. XIII.
  19. Voyez dans l’Historia ludiera de Balthasar Boniface, pag. 181, comment saint Jérôme soutenait se quoque ipsam virginem crubescere debere, nec se sibi nudam ostendere ; et des exemples sur cela loués par Théodoret.
  20. Sanchez, de Matrimon. lib. IX, Disput. XLVI, num. 27 et 28.
  21. Ibid., num. 25 et 26.
  22. Ibid. num. 27 et 28.
  23. Voyez la Mothe-le-Vayer, Hexam. rust., pag. 79.
  24. Vide Plutarchum, de Garrulit. pag. 505 ;' et Clement. Alexandrin., Stromat., lib. V, pag. 568.
  25. Athen. lib. XII, pag. 530.

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