Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Ébroin
Henri Plon, (p. 226-227).
Ébroin. On lit ceci dans le B. Jacques de Varasc (legenda exiv) : — Une petite troupe de pieux cénobites regagnait de nuit le monastère. Ils arrivèrent au bord d’un grand fleuve et
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/08/Ill_dict_infernal_p0242-226_ebroin.jpg/420px-Ill_dict_infernal_p0242-226_ebroin.jpg)
s’arrêtèrent sur le gazon pour se reposer un instant. Bientôt ils entendirent plusieurs rameurs qui descendaient le fleuve avec une grande impétuosité. L’un des moines leur demanda qui ils étaient : « Nous sommes des démons, répondirent les rameurs, et nous emportons aux enfers l’âme d’Ébroïn, maire du palais, qui tyrannisa la France et qui abandonna le monastère de Saint-Gai pour rentrer dans le monde. »