Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Xacca

La bibliothèque libre.
Henri Plon (p. 702).

Xacca, philosophe indien, né à Sica, mille ans avant notre ère, et regardé par les Japonais comme leur législateur. Il leur persuada que, pour gagner le ciel, il suffisait de prononcer souvent ces mots : nama, mio, foren, qui, quio. Jusqu’ici, aucun interprète n’a pu deviner le sens de ces paroles. Ce fut Xacca qui introduisit au Japon le culte d’Amidas[1].


  1. Il paraît, d’après la description que les disciples d’Amidas, idole japonaise, font de ce dieu, que c’est l’Être suprême ; car dans leur idée c’est une substance indivisible, incorporelle, immuable, distincte de tous les éléments. Il existait avant la nature ; il est la source et le fondement de tout bien, sans commencement et sans fin, infini, immense, et créateur de l’univers. Il est représenté sur un autel, montant un cheval à sept têtes, hiéroglyphe de sept mille ans, avec une tête de chien, et tenant dans ses mains un anneau en cercle d’or qu’il mord. Cet emblème a beaucoup d’analogie avec le cercle égyptien, que l’on regarde comme un emblème du temps.