FANAL, s. m. (voy. Lanterne des morts). Les fanaux destinés à présenter la nuit un point lumineux pour guider les navigateurs, sur mer ou sur les fleuves, ne consistaient qu’en une grosse lanterne suspendue à une potence au sommet d’un tour. La Tour de Nesle, à Paris, portait un fanal que l’on allumait toutes les nuits pour indiquer aux mariniers l’entrée de Paris. Sur le bord de la mer, où ces lanternes ne pouvaient fournir un feu assez vif pour être vu de loin, on plaçait sur des tours des cages en fer que l’on remplissait d’étouppe goudronnée. Un guetteur était chargé d’entretenir ces feux pendant la nuit.
Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Fanal
Apparence