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Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang/Aix

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AIX, Aquæ Sextiæ, v. de France, anc. capit. de la Provence, auj. ch.-l. d'un des arr. du dép. des Bouches-du-Rhône, sur la riv. d'Arc, à 29 kil. N. de Marseille, à 773 kil. S. E. de Paris (861 par chemin de fer); 27 659 hab. Archevêché, cour d'appel, académie universitaire, facultés de théologie, de droit et de lettres, collége, écoles d'arts et métiers; éc. de dessin, sociétés savantes, musée de tableaux et d'antiquités, cabinet d'histoire naturelle, riche bibliothèque. Belles rues, plusieurs monuments (entre autres hôtel de ville, cathédrale, grenier d'abondance, tour de l'Horloge) ; plusieurs promenades. Industrie assez active; grand commerce d'huile (la meilleure de France, etc.). Aux environs sont des eaux thermales, autrefois fort célèbres. – Aix fut fondée auprès de ces eaux en 122 av. J.-C. par Sextius Calvinus, dont elle prit le nom. Marius y remporta en 102 av. J.-C. une grande victoire sur les Teutons. Florissante sous l'empire, ruinée par les Arabes au temps de Charles Martel, cette ville fut restaurée par les comtes de Provence, qui en firent leur capitale. C'est là surtout que se développèrent la langue d'Oc et la littérature provençale. Une université y fut fondée en 1413, un parlement en 1501. Ville natale de Tournefort, Adanson, Vanloo, Vauvenargues, Entrecasteaux, Siméon, etc.