Dictionnaire wallon-français (Pirsoul, 1e éd.)/Mousse-è-l’orèïe

La bibliothèque libre.
Dictionnaire wallon-français (dialecte namurois)
(2p. 76).

Mousse-è-l’orèïe, n. m., perce-oreille, forficule ; insecte brun, caractérisé par trois articles aux tarses, les ailes pliées en éventail et se repliant en travers sous des étius crustacés très courts, le corps allongé, étroit, déprimé, avec deux grandes pièces écailleuses, mobiles, formant une pince à son extrémité postérieure ; la tête est presque triangulaire, découverte, les antennes filiformes, languettes fourchues, corselet carré en forme de plaque. On rencontre ces insectes soit à terre, soit sur des plantes, dans certains fruits, auxquels ils font beaucoup de tort, soit sous les écorces des arbres où ils semblent vivre en grande société. C’est là surtout que le jardinier doit les chercher pour les détruire autant qu’il le pourra. Ils se cachent pendant le jour dans leurs retraites d’où ils ne sortent qu’à la nuit tombante.