Discours de la servitude volontaire/Édition 1922/Notes du Mémoire

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Texte établi par Paul BonnefonBossard (p. 210-214).

Page 106. — (¹) Ouvre, travaille, opère.

Page 108. — (¹) Le copiste, inintelligent ou inattentif, a perdu ici le sens de l’auteur, et a essayé de le ressaisir en se corrigeant. Nous avons tenté de le redifier, sans prétendre l’expliquer absolument.

Page 119. — (¹) En 1548, Charles-Quint avait présenté à la diète d’Augsbourg une sorte de concordat, désigné depuis sous le nom d’Intérim d’Augsbourg, par lequel l’Empereur concédait aux protestants la communion sous les deux espèces et le mariage des prêtres, jusqu’à ce que l’Église eût pris une décision à cet égard, par la voie d’un concile général.

Page 120. — (¹) Dans la Servitude volontaire, La Boétie a pris soin également de vanter la bonté des rois de France et la soumission de leurs sujets. (Œuvres, éd. P. Bonnefon, p. 43.)

Page 120. — (²) Ce tableau énergique doit être rapproché du langage que La Boétie mourant tint à Thomas de Montaigne, sieur de Beauregard, frère cadet de Michel et qui avait embrassé les doctrines de la Réforme. (Œuvres, p. 317.)

Page 121. — (¹) Garboil, querelle, grabuge.

Page 123. — (¹) À compter de la date de l’édit du 17 janvier 1562, cela indiquerait que le mémoire fut écrit vers la fin d’août ou le début de septembre suivant.

Page 124. — (¹) Ceci confirmerait la date indiquée ci-dessus et reporterait le propos relevé à une époque où il était parfaitement de mise.

Page 127. — (¹) Ce lieutenant du Roi est manifestement Charles de Coucy de Burie, que La Boétie accompagnait en octobre 1561. Mais faut-il voir ici une allusion à cette circonstance ? En ce cas, l’évaluation : « il y a neuf mois ou plus » serait un peu courte. L’auteur, d’ailleurs, embrasse ce qui s’est passé, « en Guyenne », « en moins d’un an ». Il est permis de trouver dans ce passage l’expression des sentiments que La Boétie avait gardés de sa mission à Agen et de son intervention auprès des huguenots. Son libéralisme n’avait pas été compris, et il voyait maintenant que la question religieuse servait de prétexte à l’exercice de bien des passions égoïstes.

Page 128. — (¹) Le dimanche 16 novembre 1561.

Page 129. — (¹) André Bodenstein, de Carlsbad (1483-1532).

Page 129. — (²) Ulrich Zwingli (1484-1531).

Page 129. — (³) Jean Husgen, dit Acolempade (1482-1531).

Page 129. — (⁴) Gaspard de Schwenkfeld (1490-1561), fondateur des Confesseurs de la gloire de Dieu.

Page 129. — (⁵) André Osiander (1498-1552).

Page 129. — (⁶) Matthias Flach-Francowitz, plus connu sous le nom de Flocius Illyricus (1520-1575).

Page 130. — (¹) Francesco Stancari (1401-1574), théologien italien, qui vécut et mourut en Pologne.

Page 138. — (¹) Le duc de Saxe était Jean-Frédéric (1503-1564), le landgrave de Hesse Philippe le Magnanime (1504-1567), le marquis de Brandebourg Joachim II (1505-1571), le duc de Wurtemberg Ulric VIII (1487-1550).

Page 163. — (¹) Passer pour Panser.

Page 165. — (¹) Il manquait évidemment le mot : parvenir.

Page 171. — (¹) Jean de Morvilliers, prélat et homme d’État, qui naquit à Blois le 1er décembre 1506 et mourut à Tours le 23 octobre 1577. Évêque d’Orléans depuis 1562, ambassadeur à Venise, il assista successivement au colloque de Poissy (1561), au concile de Trente (1562), et fut garde des sceaux de 1568 à 1570. Voy. G. Baguenault de Puchesse.


Lettre de Montaigne


Page 183. — (¹) François de Peyrusse, comte d’Escars, était lieutenant du Roi en Guyenne depuis les premiers mois de 1559.

Page 183. — (²) Gernignan, village de la commune de Taillan, à peu de distance au nord-ouest de Bordeaux. La Boétie s’y arrêta à la maison de campagne de Richard de Lestonnac, beau-frère de Montaigne.

Page 183. — (³) Avant d’être curé de Bouilhonnas, Étienne de La Boétie avait été prieur des Vayssières, près Sarlat, et il avait étudié à Toulouse, au collège Saint-Martial, de 1517 à 1523. Il prit son grade de bachelier en droit le 3 mars 1523.

Page 193. — (¹) Montaigne se trompe légèrement en donnant à ce testament la date du dimanche 15 août. C’est le samedi 14 qu’il fut confectionné.

Page 194. — (¹) C’était la fille de sa sœur Anne, épouse de Jean Le Bigot, seigneur de Saint-Quentin, près Castillonnès.

Page 195. — (¹) Marguerite de Carle avait eu de son premier mari, Jean d’Arsac, deux enfants : un fils, Gaston d’Arsac, et une fille, Jaquette d’Arsac.

Page 197. — (¹) Né le 17 mai 1534, Thomas de Montaigne, sieur de Beauregard, était le frère cadet de Michel. Il épousa plus tard Jaquette d’Arsac, belle-fille de La Boétie.

Page 199. — (¹) C’est le commencement de la première Olympique de Pindare.

Page 201. — (¹) Le conseiller Jean de Belot, seigneur et vicomte de Pommiers, appartint d’abord au parlement de Bordeaux, puis fut maître des requêtes de l’hôtel du Roi. Ronsard et Baïf le louèrent.

Page 204. — (¹) Cette lettre s’achève, dans l’édition originale, par la mention suivante qui clôt le volume : « Achevé d’imprimer le 24 de novembre 1570 ».