Discussion:Coup d’œil général sur Paris

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Éditions[modifier]

  • La nouvelle parue dans Le Diable à Paris (1845), a été retirée de l’édition de 1868, Le Diable à Paris/Série 1
  • 1844 : Le Compilateur, revue des journaux français et étrangers, rédigée par toutes les sommités littéraires et artistique. 2e série. -- tome Ier. 1844. On s'abonne à Paris, au bureau, rue neuve-saint-marc, 6… . 15 mai 1844, 3e année, N°27 p. 425 rédaction M. Fr Gail [1]

Critiques...[modifier]

Karenine :« cette sombre et passionnée diatribe de George Sand contre le bonheur d’une poignée de riches et de nobles, contre la pauvreté et la misère de la plèbe, contre l’exploitation des basses classes par quelques richards isolés, contre le capitalisme en général, contre la vie tout artificielle de ceux qui habitent les villes, contre l’hostilité des différentes classes entre elles et l’intolérance de toutes sortes, — cet ardent appel adressé à l’égalité, à la fraternité, à l’amour, cet espoir non moins ardent en un meilleur avenir, — ces quelques pages, enfin, qui valent ses plus beaux romans par la profondeur et l’intensité de leur sentiment, dépassent de toute une coudée tout le reste du livre… »

  • 1844

Le Compilateur, revue des journaux français et étrangers, rédigée par toutes les sommités littéraires et artistique. 2e série. -- tome Ier. 1844. On s'abonne à Paris, au bureau, rue neuve-saint-marc, 6… . 15 mai 1844, 3e année, N°27 p. 425 rédaction M. Fr Gail

https://books.google.fr/books?id=II5NQCjFKGQC&hl=fr&pg=PA425#v=onepage&q&f=false

Coup d’oeil général sur Paris.

(En parlant déjà de cette publication qui commençait à paraître, le Diable à Paris, nous augurions qu'un cadre destiné à être rempli par tant de talens divers, par tant de sommités littéraires, ne pouvait manquer d'offrir des pages brillantes. Cette bonne fortune ne s'est pas fait attendre. Voici une protestation, moitié humanitaire, moitié pessimiste, de George Sand. Les sentimens un peu extrêmes qu’exhale cet écrit se confondent assez naturellement dans une âme passionnée, dans un cœur de poète ; peut-être ce langage n'est-il pas le meilleur, le plus utile, le plus moral qu'on puisse adresser à une société civilisée, mais il n'en est pas de plus éloquent, et l'homélie de Georges Sand, digne d'être comparée (le dirons-nous ?) aux plus éloquens passages de certains pères de l'Église, aura toujours pour résultat d'inspirer des élans de commisération généreuse et, qui sait ? quelques bonnes actions.)