Discussion:Federic de Sicile
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Éditions
[modifier]Titre et éditions | ||||
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1680 : | Federic de Sicile | Roman | Paris, Jean Ribou, 3 volumes [1] | |
1690 : | Le Prince Frédéric de Sicile | par mademoiselle B***, Paris, Thomas Guillain, 1690, 3 vol. [2] |
- 1680 Google
Personnages
[modifier]- Menfroy, roi de Sicile au début de l’ouvrage, époux de la Reine Cassandre, fille Roger Roi de Naples, ils n’ont pas de fils et décident de travestir leur fille dès sa naissance
- Berranger, Roi de Majorque, cousin germain, successeur en titre et ennemi du Roi Menfroy
- Amaldée, fils de Berranger
- Camille, fille de Berranger
- Federic ou Frédéric, fille du Roi de Sicile, élevée comme un fils pour ôter à Berranger l’héritage de la Sicile. Frédéric feint l'amour pour Yolande pour ne plus être poursuivi par les amoureuses.
- Léon, jeune Prince de Naples, élevé avec Frédéric, amoureux de Camille
- Yolande, fille du Grand Amiral
- Ardalin Comte de Barcelonne, amoureux et promis de Camille, meurt après l’avoir crue naufragée puis lorsque Camille lui dit que son coeur est à Frédéric.
Citation
[modifier]- Il est fort naturel de croire innocent ce qu’on a tant d’intérêt qu’il le soit.
Critiques, résumés…
[modifier]- Le jeu de l’équivoque dans Frédéric de Sicile de Catherine Bernard, Monika Kulesza, Université de Varsovie, 2008 [1]
- Le travestissement comme moyen d’expression féminine dans le roman Frédéric de Sicile (1680) de Catherine Bernard par Sophie Raynard, dans Ventriloquie. Quand on fait parler les femmes (XVe-XVIIIe siècles) (2020), pages 145 à 164 [2]
- La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l’histoire…
I. Frédéric de Sicile, Paris, 1680, 3 vol. in-12 ; nouv. édit. sous le titre : Le prince Frédéric de Sicile, par mademoiselle B***, Paris, 1690, 3 vol. in-12. — C'est la première des publications de Catherine Bernard; elle termina ce roman à l'âge de 17 ans, et le fit paraître d'abord sous le voile de l'anonyme.
- dans le Mercure Galant 1er mai 1680 Gallica
… On en avoit imprimé une depuis huit jours, intitulée, Federic de sicile. Elle faisoit bruit, & eſtoit divisée en trois petits Tomes qu’il luy apporta. Le jugement qu’il prétendoit faire, dépendoit du gouſt qu’elle prendroit à cette lecture. Elle eſtoit trop éclairée pour ne le pas voir. Aussi fit-elle admirablement l’effrayée à la veue de trois Volumes. Elle le pria d’abord de les remporter, & dit que quand elle n’auroit pas ſon Point de France qui l’occupoit tout le jour, il luy faudroit pour le moins trois mois pour lire trois Livres. La Mere adjoûta, mais un peu bas, comme ne voulant point que ſa Fille l’entendist, que puisqu’il vouloit en faire ſa Femme, il ne devoit point l’accoutumer à une lecture tres-pernicieuſe pour les jeunes Gens ; qu’elle luy avoir toujours défendu ces ſortes de Livres, & qu’il y en avoit assez de pieux remplis de bonnes Hiſtoires qui pourroient la divertir. Le Financier qui avoit son but, pria qu’on le laissaſt faire pour cette fois. Il sortit un peu apres, & la Belle avide de toutes les nouveautez, dévora l’Historiete. Je ne vous dis rien du plaisir qu’elle en reçeut. Il vous est facile d’en juger, si vous l’avez veuë. Elle a paru depuis six semaines, & est écrite de ce stile aisé & galant qui donne de la grace aux moindres choses. La Belle trouva beaucoup d’agrément dans les Incidens qui en font le nœud & en lût quelques endroits pluſieurs fois avec d’autant plus d’admiration, qu’on luy avoit déjà dit que c’estoit l’Ouvrage d’une Fille de dix-sept à dix-huit ans. Le lendemain, l’impatient Financier luy demanda compte du commencement de sa lecture. Elle répondit dans sa maniere ingénuë ; qu’elle en avoit lû quinze feuillets de chaque coſté, sans y pouvoir rien entendre, & que l’effort qu’elle avoit fait pour cela, luy ayant donné un mal de teſte dont elle n’eſtoit pas encor quitte, elle luy rendoit ſes Livres pour les porter à qui il voudroit. Il fut fort content de cette réponse, & ne demandant plus que quinze jours pour conclure, il en employa les