Discussion:Œuvres complètes de La Fontaine (Marty-Laveaux)/Tome 2/L’Hermite

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Ajouter un sujet
La bibliothèque libre.

http://www.lafontaine.net/lesContes/afficheConte.php?id=30

Sur la page du fac-similé, le texte ne débute pas de la même manière…

Oui, en fait c’est à première vue le texte du Diable de Papefiguière. Marc (d) 5 octobre 2011 à 23:05 (UTC)Répondre

J’ai l’impression qu’il y a une erreur dans l’établissement de ce texte. Les 36 premiers vers sont ceux du Diable de Papefiguière. À partir de Dame Venus, et Dame Hypocrisie,, on retrouve bien le texte tel qu’il est par exemple dans les œuvres complètes. Je pense que l’erreur a été reproduite depuis [1] qui est manifestement la source du texte. Zaran (d) 8 octobre 2011 à 22:58 (UTC)Répondre
Sûrement une erreur de www.lafontaine.net qui se propage, il y a un problème de rime à la transition des deux textes. — Phe 8 octobre 2011 à 23:02 (UTC)Répondre

Je reporte ici le début du texte, qui est à mon avis une erreur car :

  1. présent dans aucune autre édition
  2. est en fait le début du Diable de Papefiguière
  3. coupure au niveau du sens et de la rime

Mieux vaut éviter que les erreurs se propagent. Zaran (d) 9 octobre 2011 à 09:28 (UTC)Répondre


Maître François dit que Papimanie
Est un pays où les gens sont heureux.
Le vrai dormir ne fut fait que pour eux :
Nous n’en avons ici que la copie.
Et par saint Jean, si Dieu me prête vie,
Je le verrai ce pays où l’on dort :
On y fait plus, on n’y fait nulle chose
C’est un emploi que je recherche encor.
Ajoutez-y quelque petite dose
D’amour honnête, et puis me voilà fort.
Tout au rebours il est une province
Où les gens sont haïs, maudits de Dieu.
On les connaît à leur visage mince,
Le long dormir est exclu de ce lieu :
Partant, lecteurs, si quelqu’un se présente
A vos regards, ayant face riante
Couleur vermeille, et visage replet,
Taille non pas de quelque mingrelet,
Dire pourrez, sans que l’on vous condamne,
Cettui me semble à le voir Papimane.
Si d’autre part celui que vous verrez
N’a l’œil riant, le corps rond, le teint frais,
Sans hésiter qualifiez cet homme
Papefiguier. Papefigue se nomme
L’île et province où les gens autrefois
Firent la figue au portrait du saint-père :
Punis en sont ; rien chez eux ne prospère Ainsi nous l’a conté maître François.
L’île fut lors donnée en apanage
A Lucifer c’est sa maison des champs
On voit courir par tout cet héritage
Ses commensaux rudes à pauvres gens,
Peuple ayant queue, ayant cornes et griffes
Si maints tableaux ne sont point apocryphes.
Avint un jour qu’un de ces beaux messieurs
Vit un manant rusé, des plus trompeurs
Verser ? un champ dans l’île dessus dite.