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Discussion:La Fiancée (recueil)

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Critiques

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Mercure de France

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  • [1] 1932/07/15 (T237,N818)

Mme Marguerite Audoux publie un recueil de nouvelles rurales, La fiancée, qui sont de fort jolies choses. La première, surtout, sous le titre de laquelle sont groupées les autres, est dans sa simplicité, une parfaite réussite. Une jeune fille se trouve voyager dans un train avec des paysans qui vont voir, pour la première fois, la fiancée de leur fils. La jeune fille leur plaît tant qu'ils voudraient bien que cette fiancée lui ressemblât. Et la jeune fille, qui a vu le fils à l'arrivée du train, voudrait bien être cette fiancée… L'ensemble est d'une cordialité naïve, presque irrésistible.

article du Figaro 26/04/1932 (Numéro 117)

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[2]

Instantané


Marguerite Audoux


La Fiancée


Il y a bien longtemps que l’admirable auteur de Marie-Claire n’avait pas publié. C’est que Marguerite Audoux n’a jamais rien écrit qu’au moment où elle avait quelque chose à dire.. Et quelles richesses, en effet, dans La Fiancée, le nouveau livre qu’elle nous donne après un silence de dix ans ! Amertume retenue, malice et tendresse, c’est la gamme étendue et sûre d’une sensibilité unique qu’on retrouve dans ces pages émouvantes et profondes.

« Marguerite Audoux, écrit Jacques Anselme, est une de nos romancières les plus assurées de survivre. La Fiancée contient quelques-unes des plus belles pages de la littérature d’aujourd’hui. »


Revue des Lectures

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1932 [3]

Les seize nouvelles que Mme Marguerite Audoux a réunies sous le titre de la première, La Fiancée, sont fort inégales en importance comme en mérite.

La plus longue, « Valserine », est l'histoire de la fille d'un contrebandier mort en prison ; elle est gentille et plaira cer- tainement. .

Les meilleures sont « Le Néflier sur la rivière ». et « Les Deux chênes ». Les douze autres, réunies dans les cent dernières pages, ont gâté notre plaisir : c'est une suite d'impressions qui ne suggèrent même pas de conclusion et ne signifient pas grand' chose.

Par contre, le sujet de « Mère et fille » est trop délicat pour être traité en une demi-douzaine de pages de dialogue.

D'autre part, trois récits (« Au feu! », sans aucune significa- tion, « Soir de Noël », assez gentil malgré un mélange... neutre de Petit Jésus et de Père Noël, et « Madame l'Infirme ») empê- chent de mettre ce recueil entre les mains de tous ceux qui igno- rent que des enfants naissent hors mariage et qu'il y a des femmes entretenues.

Le livre ne_ renferme aucune allusion à la religion ou à l'au- delà.

Pourtant (p. 222) : « J'irai à la messe de minuit », dit Denise, en quittant la maison paternelle la veille de Noël... pour une fugue.