Discussion:Le Diable aux champs
Ajouter un sujetÉditions
[modifier]- 1855 : dans La Revue de Paris, en édition pré-originale, octobre 1855 [1]
- 1857 : Librairie Nouvelle [2] (édition originale)
- 1869 Michel Lévy frères [3]
- 1884 Calmann Lévy, éditeur, Livre:Sand - Le Diable aux champs.djvu ou archive.org
voir [4], d'autres référence donne l’édition originale pour 1856.
Édition wikisource
[modifier]- les personnages sont en majuscules accentuées... PIERRE
et non pas pierre ou pierre
- Vu la longueur de la pièce qui est un roman dialogué ... une table des matières est nécessaire à l'export. J'ai donc utilisé les T2 T3...
Statistiques
[modifier]- 98 188 mots environ (soit plus de 8 heures de lecture à 200 mots/mn)
Critiques...
[modifier]- 1910. Le Petit Parisien (8 février) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k563512x/f1.item
Il serait hors de propos de se livrer ici à une excessive érudition. Il est permis, toutefois, de rappeler que de tout temps, les écrivains français se sont plu à donner la parole aux bêtes, pour que les bêtes fissent entendre aux hommes quelques paroles utiles.
Les vieux fabliaux de nos pères font une large place aux anirnaux. Quiconque a fait ses classes, ses << humanités », comme on dit, connait, au moins de nom, le Roman de Renard, où la verve de nos aïeux s’exerce aux dépens de la société qu’ils avaient sous les yeux. Rabelais donna un coup d’oeil aux animaux dans son Isle sonnante. Cyrano de Bergerac, un poète et un écrivain, dont M. Rostand a prolongé, de la façon que l’on sait, la renommée, a, au cours de son voyage dans l’Autre Monde, rencontré la République des oiseaux. Nous avons aussi l’inimitable La Fontaine qui, avec ses fables, où les animaux parlent, et si bien, composa
Une ample comédie aux cent actes divers.
Plus près de nous, George Sand, dans un roman dialogué, le Diable aux champs, termine chaque partie par des propos d’animaux, de chouettes, de scarabées, de coqs ; les coqs, au lever du soleil, entonnent un chant magnifique, qui devrait figurer dans toutes les anthologies de prose française.
Au théâtre (je ne parle point des féeries), la tentative de donner la parole aux bêtes a été faite par un seul écrivain... il y a plus de deux mille ans... Le poète Aristophane fit entendre quelques vérités aux Athéniens par la bouche des grenouilles, des guêpes, et surtout des oiseaux. Encore, l’homme conserve-t-il sa place et son rôle dans les fantaisies du poète. Il écoute et il répond.
Dans l’œuvre que M. Edmond Rostand a donnée, hier, sur la scène de la Porte-Saint-Martin, l’homme ne se montre pas ; on ne le voit pas. Les bêtes apparaissent seules ; seules, elles parlent, et, le plus souvent, leur langage est un enchantement.
Un prologue, qui est charmant et fort bien dit, devant le rideau baissé, par M. Jean Coquelin, avertit le spectateur du spectacle qui l’attend. Derrière le rideau, des bruits sont entendus, que le récitant du prologue nous explique les habitants humains quittent la ferme pour se rendre au village voisin. Le rideau se lève.
...
Adolphe Aderer
- Simone Vierne, Le Diable aux champs, le réel et l'imaginaire (dans Histoire et Enchantement(s), hommage à Simone Bernard-Griffiths [5]