Discussion:Les Don Juan de village
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Revue de presse, critiques…
[modifier]- Comédie représentée au théâtre du Vaudeville, le 12 août 1866
- 14/08/1866 : Appréciation de Victor Hugo : lettre
Bruxelles, 14 août 1866.
Le bruit de votre illustre nom m’arrive toujours, quoique, devenu solitaire chronique (ce qui finit par être une surdité), je ne sache plus rien de ce qui se passe. L’idée du Don Juan de Village est haute et profonde, comme tout ce qui vient de votre grand esprit. L’immuabilité de l’éternel fond humain, le cœur partout identique à lui-même, la corruption de la ville accentuée par la sauvagerie du village, le vice poussant dans l’herbe aussi bien qu’entre les pavés, don Juan paysan, cela est vrai de la grande vérité qui est en même temps la grande originalité. Et ce vice dompté par l’amour, ce tigre sur le dos duquel saute l’enfant ailé, le plus doux et le plus puissant des belluaires, c’est encore là de la grandeur charmante, de la grandeur digne de vous, madame.
Regardez à vos pieds. Vous y verrez mon admiration. Victor Hugo.
- 15/08/1866 : Journal des arts : peinture, sculpture, architecture, gravure, arts appliqués à l'industrie
THÉÂTRES
VAUDEVILLE : les Don Juan de village, comédie, en 3 actes, par madame George Sandet et M. Maurice Sand ; — THÉÂTRE DU CIRQUE IMPÉRIAL. — (Réouverture) : la Tireuse de Cartes (re- prise), drame en 5 actes et un prologue, de M. Victor Séjour ; — THÉATRE BEAUMARCHAIS : les Pauvres de Paris (reprise), drame en 7 actes, de MM. Brisebarre et Eugène Nus.
Ce qui forme la grandeur du type de Don Juan, comme l'ont compris Molière, Mozard, Hofïman, Byron, Alfred de Musset, ce n'est pas cette audace heureuse dans la conquête, grisant les coeurs, subjuguant le devoir, entraînant l'innocence par le charme d'une irrésistible séduction, c'est un sentiment d'idéalité, instinct dominateur, lequel cherche, au travers de la possession, l'enivrement de l'âme, la grande lumière du mieux dont une faible lueur impose aux sens toute leur besogne de galanterie, lourde tâche souvent, mais que le visionnaire accomplit afin d'aboutir à la rayonnante issue.
Toutes les âmes ne nourrissent pas en elles l'appétit insatiable de la perfection ; les vulgaires l'ignorent, et s'il arrive qu'elles entrent dans le tourbillon des jouissances charnelles, elles ne nous présentent que l'horrible spectacle de la crapule et de la débauche.
Nous logeons au dedans de nous-même un goût invincible pour la propriété. Par son importance, ce goût côtoie nos instincts de conservation ; il s'impose si hautement que Descartes eût pu dire : Je possède, donc je suis. — Le philosophe risquait d'être mieux compris qu'en formulant son axiome au nom de la pensée.
Eh bien ! s'il est au monde un objet à la possession duquel nous nous croyons tous égaux en droits et en prétentions, c'est la femme. Elle représente dans la forme générale une propriété sans héritiers naturels, et quelle propriété ! la plus belle, la plus active, la plus vivante ! Aussi soulève-t-elle, en notre particulier, d'irrésistibles convoitises, d'autant plus âpres qu'elles se sentent fondées.
Qu'un homme séduise une femme, qu'il en fasse son bien, sans nous rien expliquer, nous voilà froissés. Il semble qu'on nous enlève un droit ; notre goût pour la propriété s'insurge et réclame. De là vient la répulsion instinctive qu'inspirent les hommes à bonne fortune.
Don Juan, le séducteur de femmes, ne saurait donc être sympatique à la masse. Si nous lui pardonnons, nous autres abstracteurs de quintessence, ce n'est qu'en faveur de ce haut sentiment d'idéalité qu'il nous plaît voir surnager en lui, le poussant, le soutenant, le grandissant dans son oeuvre de conquête.
Mais c'est ici pur résultat d'analyse ; et, malheureusement, au théâtre, on n'analyse pas. Le premier tort de madame George Sand a donc été de mettre à la scène le sujet de Don Juan. Selon moi, ce sujet ne saurait être, devant la rampe ni compris, ni fécond. Molière et Mozart, en devançant madame George Sand dans sa tentative, n'ont pas obtenu de meilleurs résultats. L'un et l'autre, cependant, se sont attachés à cette seule idée justificative de la débauche de Don Juan ; à savoir : sa recherche de l'idéal.
Dédaignant ce moyen de pardon et de sauvetage, madame George Sand nous présente le Don Juan de village, paysan grossier, sans visées possibles au-delà du plaisir de la chair, commun d'allure et de langage, ne se préparant aucune attention, aucune excuse, ni par la grâce de sa personne, ni par le charme de son esprit.
Quoi de plus répugnant que ce faraud de campagne, ce « saccageux de filles, » qui arrose de pots de bière ses fatuités de bonne fortune, et enlève les coeurs en bourrant de coups de poings les tailles épaisses qu'il veut posséder.
Tel est Jean Robin. Le pays n'a point de coq plus glorieux. Les plus belles n'osent lui tenir rigueur, et quand l'innocence elle-même le tente, il n'y a pas à dire, elle doit céder. Blanchon, le second de ce beau fils jargonnant l'amour, tout en s'efforçant de l'imiter, l'admire et l'aide à vaincre les rebelles. C'est ainsi que la jeune Gervaise se trouve entraînée, trop faible contre son propre penchant et aussi contre l'accord des deux mauvais sujets. La liste de Jean Robin va s'enrichir d'une victime de plus, quand apparaît le père de Gervaise. Jean Robin reçoit plusieurs coups de bâton et le voilà guéri pour quelque temps de toute humeur galante ; il se décide même au mariage. Blanchon, lui, va confesser sa complicité à Mariette, une cruelle qu'il poursuit de ses assiduités et qui veut bien pardonner sur la promesse de son repentir.
Ajoutez à ce bout d'intrigue un garde champêtre moraliste, équivoquant sur les mots, modulant d'interminables prêches, et vous aurez la pièce. Remarquons, cependant, que toutes les longueurs de ce rôle ont été coupées dès la troisième représentation.
En face du peu de succès des Don Juan de village, et acceptant la donnée de la pièce, malgré les considérations établies plus haut, on se demande s'il ne faudra pas renvoyer définitivement les paysanneries dialoguées au répertoire de l'Opéra-Comique. Assaisonnées de grosses bouffonneries, là seulement pourront-elles réussir.
Que madame Sand s'efforce d'introduire les grossièretés champêtres, les mots de terroir dans son pur langage, cette difficulté vaincue ne s'aurait être applaudie car elle ne s'obtient qu'au dépend du naturel. Remplacer au théâtre la vérité par la grammaire, la couleur, par l'harmonie, c'est échouer dans le dramatique tout ense maintenant dans le style.
Madame Sand a obtenu de beaux triomphes avec François-le-Champi, Claudie, la Petite Fadette, mais il semble que la note champêtre soit aujourd'hui moins écoutée ; qu'elle veuille donc consacrer son grand talent à des pièces plus relevées d'intention et d'intérêt, et grossir le nombre de ces succès qui se sont appelés : Les beaux messieurs de Bois-Doré et le marquis de Villemer.
P. Deshayes est très-apprécié dans le rôle de Jean Robin.
Saint-Germain a fait de Blanchon, une création fort originale et fort réussie. Les efforts de cet acteur qui augmentent avec le temps, augmentent aussi ses succès.
Parade est toujours l'excellent comique que nous connaissons. Le père Germinet lui doit les accents les plus vrais et les mieux compris.
Delaunoy a cru devoir abandonner le rôle de Piotton, (le garde champêtre) lequel vient d'être repris par Joliet. Ses longueurs avaient sans doute effrayé Delaunoy. Le rôle a été coupé, épuré, réduit à des proportions, plus acceptables, et Joliet s'en est parfaitement tiré.
Colson et Ricquier ont été très-satisfaisants.
Mademoiselle Cellier (Gervaise) joue bien. — Ses sensibilitées sont vraies, et son ingénuité du plus franc aloi.
Mademoiselle Bloch, (Mariette) mérite aussi des éloges.
Mesdames Lambquin, Grivat et Gérard se sont comportées le plus vaillamment du monde.
R. Cousin
- 16/08/1866 : Le Foyer [1]
Première représentation, le jeudi 9 août 1866.
…
Après neuf mois de benoitonnage forcé… par les recettes, la troupe entière du Vaudeville a demandé, à l'unanimité, à se reposer dans les délices d'une pièce champêtre.
M. Harmant, qui n'a rien à refuser à ses chers et vaillants pensionnaires, s'est entendu avec George Sand et son fils Maurice, et… les Don Juan de village ont été mis immédiatement en répétition !
Inutile de dire que cette première représentation était vivement attendue par le tout Paris intelligent et gourmet qui prend encore un très vif intérêt aux batailles livrées par ces grands généraux qui s'appellent : George Sand (honneur aux dames !), Augier, Barrière, Dumas fils et Sardou.
La journée de jeudi dernier a-t-elle été une victoire ou une défaite ?
En mon âme et conscience, comme disent MM. les jurés, je dois avouer qu'elle n'a été qu'indécise.
Et, pourtant, je dois l'avouer, bien des espérances ont été déçues.
Laissons la parole à Adolphe Dupeuty, le très aimable et très consciencieux rédacteur du Courrier des théâtres de L'Événement.
« Hélas ! il en est quelquefois de ces fêtes littéraires comme de ces illuminations improvisées avec une sage lenteur par un enthousiasme prévoyant ; pendant huit jours, les cordons de gaz se posent le long des façades, les ifs se garnissent de verdures multicolores, les soleils de feu et les emblèmes pyrotechniques s'étalent sur toutes les places ; on a collé au feu d'artifice son dernier fil de fer et son bouquet final.
« Vienne une ondée, et la fête est remise.
« Un nuage a passé sur les Don Juan de village ; l'anniversaire de François le Champi n'aura pas lieu.
« Les Ruggieri de la critique devront rentrer leur feu d'artifice ; la bombe aux épithètes multicolores n'éclaterait pas, la fusée ferait long feu.
« La fête littéraire est remise. »
- Aimez-vous le Berri, l'on en a mis partout !
Nous sommes ici en plein patois ; cette langue que George Sand manie avec autant de dextérité, de souplesse, d'élégance et d'habileté, que notre pauvre langue française charme d'abord… puis, finit par agacer singulièrement.
Il en est du patois plus ou moins berrichon, comme du refrain de la chanson : ,
- Faut d'la vertu, pas trop n'en faut !
George Sand est un écrivain tellement haut placé dans l'estime et l'affection du public, que l'on ne doit pas craindre de lui parler franchement… avec tous les égards que méritent son sexe et son immense talent.
À George Sand, pour faire du théâtre, il manque bien peu de chose une main virile !… et son fils, hélas ! n'est encore qu'un tout jeune homme… sous le rapport des effets dramatiques.
Les Don Juan de village — titre assez prétentieux, à notre avis, — ne sont tout au plus que deux coqs de village, vivant en parfaite intelligence jusqu'au moment où l'amour vient mettre entre eux la discussion
Ô amour ! tu perdis Troie… et les Don Juan de village.
Jean Robin, le don Juan numéro 1, voulant ajouter une nouvelle victime à la liste de ses nombreuses conquêtes, a jeté son dévolu sur la charmante Gervaise, la fille du cabaretier Germinet.
Pour arriver à ses fins, il se sert de Blanchon (le don Juan numéro 2) un camarade qu'il a associé à toutes ses débauches, à toutes ses séductions.
Blanchon, de son côté, aime Mariette, la soeur de son copin et, s'il se livre au libertinage, c'est qu'il désespère de jamais épouser cet ange de candeur et de pureté !
Jean Robin s'est prononcé : « Jamais il ne donnera la main de Mariette à un coureur de filles ! »
Il aurait pu ajouter : comme lui !
Blanchon, devant cet aveu, a courbé la tête, et il est devenu l'âme damnée de son mauvais génie.
C'est lui qui aidera Jean Robin à faire tomber Gervaise dans le piège infâme qu'il lui a tendu !
Mais les choses tournent tout autrement que ne l'ont pensé nos deux complices : Blanchon est surpris, au lieu et place de Jean Robin, en tête-à-tête avec Gervaise, par le père Germinet, par la famille et par la bande des saccageux !
Une réparation est donc inévitable !
Jean Robin, qui a sur le mariage des idées très… orientales, garde un silence prudent, et Blanchon, à défaut de Mariette, se décide à épouser Gervaise. Ce coup de théâtre inattendu — inattendu est le mot ! — a été très adroitement amené par le père Germinet, un bon homme très fort, qui, à l'exemple du personnage qui fait l'âne pour avoir du son, fait la bête… pour mettre tout le monde dedans.
Ah ! les paysans ! les paysans ! bien fol est qui s'y fie !
Un changement encore plus inattendu que le fameux coup de théâtre du père Germinet s'opère dans la personne de Jean Robin : il redevient subito amoureux fou — pour le bon motif, cette fois, — de la belle et honnête Gervaise qu'il a délaissée si lâchement, et il jure qu'elle n'appartiendra qu'à lui !
Gervaise, pour mettre sans doute ses deux prétendants d'accord, les refuse l'un et l'autre.
Jean Robin a beau prier, supplier, Gervaise, dont la résolution est bien arrêtée, demeure inflexible !
Devant tant de fermeté, il perd la tête, crie, tempête, menace, et enfin, tire un couteau de sa poche pour s'en frapper.
Gervaise lui arrête le bras et se jette à son cou !
Pardon réciproque et mariage… sur toute la ligne.
En a-t-il été de même des applaudissements ?…
Mon devoir de critique sincère me force à répondre : non !
On a murmuré légèrement, et quelques rares sifflets grossiers ont salué le nom de Maurice Sand, auquel celui de sa mère devait pourtant servir de bouclier !
J'ai souligné le mot grossier avec intention ; car les gens de bonne compagnie, les gens d'intelligence, se contentent, en pareille circonstance, d'opposer à toute oeuvre sortie de la plume d'un auteur aussi puissant, aussi recommandable que George Sand, un silence éloquent !…
Il y a cependant de bien belles scènes dans les Don Juan de village, dont le plus grand tort est de ne pas être assez corsés.
Pourquoi le parrain du Marquis de Villemer ne s'est-il pas mis de la partie ?…
Citons, comme dans les opéras comiques :
Un ravissant duo d'amour, admirablement composé et exécuté par Paul Deshares et la blonde Francine Cellier :
Un long récitatif, dit magistralement par Parade.
Une jolie scène de révolte (semi-bouffe, semi-sentimentale), contre son professeur de débauche, détaillée, ciselée, même, avec un art infini par Saint-Germain.
Une ballade, littéralement enlevée par Saint-Germain déjà nommé, et la séduisante Hélène Bloch, que M. Montigny a très gracieusement prêtée à M. Harmant.
— Merci du joli cadeau, M. Montigny !
On vous le rendra… si les Français ne s'en emparent pas !…
Quoi encore ?… Quelques ravissants motifs que disent si bien Mme Lambquin et la sémillante Grivot, et… vous aurez le bilan de cette oeuvre très honorable, qui n'ajoutera rien, il est vrai, à la couronne de George Sand ; mais qui ne lui ôte rien de son prestige.
Les Don Juan de village feront de l'argent, espérons-le… dans l'intérêt de ces pauvres artistes… qui ont tant besoin de repos.
M. Sardou les a mis sur les dents !… Quant à M. Harmant, il ne demande qu'à rebenoitonner !
Au prochain numéro, des détails sur l'interprétation, qui a été splendide.
Delannoy a tenu grand compte des conseils de Dupeuty ; il ne souligne plus ses effets… ce qui ne l'empêche pas d'en faire de très grands… bien au contraire !
Étourdi ! j'oubliais de citer le frais et coquet paysage de Zara et Laloue, qui sert de cadre aux Don Juan.
Pourquoi l'action se passe-t-elle malheureusement dans le même village et au même endroit — pendant trois actes ? — Nous y avons perdu, — à coup sûr, — deux jolies toiles !…
Un mot, et je finis !
C'était Gertrude obtient le même succès que dans sa nouveauté.
Mlle Bianca s'y montre jolie… naturellement, et surtout, comédienne agréable.
Grivot a hérité de l'héritage de Saint-Germain… le mangeur de bravos !
Grivot, lui, n'est pas — sous ce rapport — encore un Gargantua de sa force… mais il a cependant un joli coup de fourchette !…
P. S. Les costumes, d'une fidélité irréprochable, ont été dessinés par M. Maurice Sand. Je lui en fais mes très-sincères compliments. Que ne dessine-t-il tous les costumes des pièces de sa mère ?…
- 23/08/1866 : Le Guignol [2]
On lit dans la chronique parisienne de M. Jules Richard, publiée dans l'Époque :
Décidément, ce n'est pas par la curiosité des œuvres littéraires que brille le spectateur français. Madame Sand écrit une comédie rustique — que je ne lui ferai pas l'injure de déclarer un chef-d'œuvre — mais enfin c'est une œuvre cherchée, étudiée, voulue, sentie ; c'est la manifestation de l'un des talents les plus affirmés de notre époque et le public s'abstient. Les Don Juan de village font à peine autant de recette à la huitième ou neuvième représentation que la Famille Benoiton à la deux cent-cinquantième.
Ceci est un fait qui ne donnera point du génie à M. Sardou et qui n'en retirera point ; à madame Sand, mais qui vous procure des démangeaisons de dire des gros mots au public.
Eh quoi ! on se plaint partout de l'abaissement du niveau littéraire ! la Chambre des députés et le Sénat retentissent des amertumes sonores des amis des lettres ! on accuse ces braves auteurs qui sont mauvais de parti pris, ces honnêtes directeurs qui préfèrent aux œuvres bien senties des exhibitions de mollets au-dessus de la jarretière et d'épaules jusqu'à la ceinture, on fait des croisades contre les tableaux vivants, les ballets écourtés, les couplets aphrodisiaques, mais, mais dès qu’on joue une pièce sérieuse, on s'empresse de la délaisser pour courir là où M. Clodoché donne la réplique à mademoiselle Rigolboche.
Mais nous avons la littérature que nous aimons, celle qui nous convient, que nous comprenons. De quoi nous plaignons-nous ? Les auteurs et les directeurs auraient bien tort de changer le genre ; ils,ne gagneraient plus un sou, les malheureux. Nous sommes un peuple de cascadeurs, et M. Sardou est un grand homme ; il a trouvé la formule qui nous caractérise net. Aujourd'hui, la-France, c'est la famille Benoiton !
- 27/08/1866 : Appréciation de Jules Janin : … qui parle de Don Juan et d'Hamlet… : 27/08/1866 Journal des débats politiques et littéraires [3]
- 01/09/1866 : Journal des arts, des sciences et des lettres [4] (idem *15/08/1866 : Journal des arts : peinture, sculpture, architecture, gravure, arts appliqués à l'industrie [5])
… Madame Sand, que plusieurs insuccès auraient dû éloigner du théâtre, y revient toujours. Elle a, à la fois, publié le 1er volume de ses comédies, et donné au Théâtre du Vaudeville les Don Juan de Village. Les qualités de style ne suffisant pas à la scène, il faut que l'auteur possède ce vis comica sans lequel il restera froid et sans effet. C'est ce que devrait se persuader madame Sand en retirant sa pièce.
…