Discussion:Les Roses refleurissent

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Éditions[modifier]

Statistique[modifier]

  • environ 61 400 mots (soit environ 4 heures de lecture à 250 mots/mn)

Critiques[modifier]

  • [3] Romans-revue : guide de lectures 15 janvier 1920

Les Roses refleurissent… Une jeune fille rêve ; elle aime ; et puis, elle est trahie dans son affection. C'est fini : il semble que jamais plus le bonheur ne refleurira pour elle. Mais les roses refleurissent, et le bonheur aussi. À la saison, in tempore suo. Ainsi le veut la Providence qui ménage des épreuves et prolonge l'attente anxieuse, jusqu'au jour où s'offre le prédestiné, et avec lui, la promesse d'un bonheur plus durable.

Le récit est agréable, aimable, frais et pur comme une belle fleur : il en pousse beaucoup dans le jardin de Mathilde Alanic.

Je voudrais dire tout le bien que je pense des Roses refleurissent, de Mme Mathilde Alanic, qui réussit remarquablement le genre du roman sentimental, honnête de ton, genre qui exige de grandes qualités de tact, de mesure et de savoir-faire, et qu'on a bien tort de délaisser, car il a une valeur littéraire réelle.

Les Roses refleurissent par MATHILDE ALANIC

Le titre délicatement symbolique du nouveau roman de l'auteur heureux de la Petite Miette, et l'Amour dispose, la Romance de Joconde, etc., pose, avec un art merveilleux, le troublant problème de la prédestination en amour. L'héroïne, vierge au cœur pur, après le désespoir d'une trahison sentimentale, s'imagine que le bonheur ne refleurira jamais pour elle. Mais ce n'était là qu'une épreuve, une préparation à l'acceptation d’une affection sûre et noble, qui devait l'amener à une félicité idéale, après une succession de faits douloureux et une période d'incompréhension anxieuse. Ce drame intime, auquel se rattachent, les questions si actuelles du régionalisme, et de la moralisation du peuple par le Beau, se déroule, tantôt dans le décor suggestif d'un pays de légende, hanté par le souvenir de la fée Mélusine, tantôt dans la paix austère des vieux quartiers ; de Poitiers. Autour des deux protagonistes se meuvent des figures attrayantes, comme celle du musicien Gerfaux et de son exquise compagne, pittoresques et vrais comme celles du poète Jonchères, de la belle Mme Marcenat, joli type de grande dame américanisée, de Caroline Laguépie, personnification des basses jalousies que recèle la vie provinciale. Tout un monde varié, intéressant à observer et supérieurement décrit.

MATHILDE ALANIC : les Roses refleurissent, volume in-16, 318 pages. (Plon et Nourrit.) Intrigue sans nouveauté, qu'on lira cependant facilement en dépit de ce que les personnages ont de conventionnel, l'intrigue étant habilement menée.

Vocabulaire - orthographe[modifier]

  • au delà
  • grand’mère, grand'peur
  • adorné
  • prime-sautier,
  • arome
  • et sur le plateau où s’étendait le forail, herbeux comme une prairie
  • un regard épeuré
  • vaguement contristée.
  • s’acharna le reste de la soirée au travail, revisant, retouchant les pages écrites,
  • d’harmonieuses résonnances.
  • et la sensitivité exaspérée de l’artiste.
  • Naturellement, cette sirène n’est autre que Mme de Leucate dont « la forme marmoréenne et le geste sibyllique » se dessinent au premier plan sur toute cette clinquaille.
  • C’était, le plus souvent, un fredon aux lèvres qu’il grimpait l’escalier en tournevis et atteignait le premier étage, où il résidait avec sa sœur.
  • Un scrupule soudain fit flamber son front. Son empressement ne serait-il pas interprété comme une hâte cupide ? Leurs situations étaient si inégalés.
  • Adrien bondit sur son siège et lâcha l'onoto qui roula sur le papier en traçant des zigzags noirs.
  • un fidèle traditionnaliste,
  • des pali vermoulus
  • hérissées de génevriers
  • comme jonchée de pétales de bluets et d’hortensias mauves.