Discussion:Lydie

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Résumés, critiques…[modifier]

LYDIE, ou les Mariages manqués, conte moral, 2 vol. in-12, 1819. — Le but que l’auteur s’est proposé dans ce roman est de tracer les inconvénients et les suites funestes de l’éducation à la mode. Dès le début, tous les personnages sont en action, et sur le premier plan paraît Lydie, exemple trop commun de ce qu’une mauvaise éducation peut gâter d’heureuse dispositions et d’agréments naturels. Lydie, formée par la nature pour faire le bonheur de tout ce qui l’environne, devient, par sa folle vanité, par sa légèreté indomptable, le désespoir et la honte de sa famille : coupable par sa faute d’une apparente infidélité envers l’amant aimable à qui son père allait l’unir ; indignement trahie par le lâche suborneur qu’un mouvement d’orgueil lui a fait préférer ; dépouillée de sa fortune ; une seconde fois parjure par vanité envers un autre amant non moins tendre, non moins généreux, que sa trahison conduit aux portes du tombeau ; repentante et brûlant à son tour pour cette victime de ses caprices lorsqu’il n’est plus temps ; perdue dans le monde, malheureuse dans la retraite, l’infortunée ouvre enfin les yeux, se corrige, mais trop tard, et paye de tout son bonheur les vertus qui auraient pu la rendre heureuse si elle les eût pratiquées plus tôt. Tel est en peu de mots le fond de cet intéressant ouvrage, dans lequel les événements se succèdent avec clarté et rapidité, où la vraisemblance est presque toujours observée, et dont le dénoûment est surtout filé avec une telle adresse, qu’il est presque impossible de le prévoir, et qu’il laisse jusqu’à la dernière page l’esprit du lecteur dans l’incertitude et dans une douce impatience.

Avertissement … propos homophobes, racistes…[modifier]

  • notre jeunesse studieuse, ambitieuse peut-être, mais plus mâle, plus forte, et certainement plus sage, à cet essaim d’efféminés qui, à l’époque de la révolution, envahissoient les balcons et les loges pour y dormir, ou pour y troubler le spectateur paisible…
  • sa charmante mère, créole d’origine, et paresseuse comme toutes les créoles, avait dirigé sa fille comme son aïeule avait dirigé sa mère,

Humour[modifier]

  • de M. Adhémar, si beau, si noble, et tellement épris de son propre mérite, qu’à moins d’une opposition absolue dans les goûts et la façon de voir, on ne pouvoit se défendre de penser de lui presque autant de bien qu’il en disoit.

Vocabulaire[modifier]

  • animadversion : Tous les hommes, pénétrés pour Valmont d’une considération presque respectueuse, s’empressèrent de savoir par quelle faute si grave il avoit encouru l’animadversion d’un juge si redoutable.