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Discussion:Pythiques

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Dernier commentaire : il y a 16 ans par Zyephyrus

Juxtalinéaire : Google books

  • Entreposage provisoire de l'océérisation : la poésie de cet auteur y éclate à mes yeux plus que dans les traductions construites. [1]

Je recopie ci-dessous les pages impaires, correspondant à la traduction mot-à-mot où les tirets indiquent que le sens d'un seul mot grec est rendu par plusieurs mots en français, et les parenthèses ajoutent d'autres traductions possibles du même mot pour cerner davantage ses harmoniques. Les accidents informatiques ajoutant à tout cela une poésie à eux en attendant que l'original puisse être dégagé de sa cage…

- --Zephyrus 7 février 2008 à 10:53 (UTC)Répondre



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PINDARE LES PYTHIQUES.

ODE I.

A HIÉRON D'ETNA

VAINQUEUR A LA COURSE DES CHARS.

a'.)
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rita ( Strophe I. ) Lyre d'-or, possession de-droit-cominun d'Apollon et des Muses aux-tresses-brunes ; toi qu'entend (que suit) л la marche (la danse), commencement de la joie (de la fête), et les chanteurs obéissent à tes signaux, lorsque étant ébranlée tu fais les préludes des débuts (des hymnes) qui-conduisent-les-chœurs. Tu éteins aussi la foudre armée-d'une-pointc du feu éternel. Et l'aigle de Jupiter dort áva
sur le sceptre du dieu ,
ayant relâché
de-1'un-et-l'autre-côté
son aile rapide,

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LES PYTHIQUES. I.

ii a'.)
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KiXtxiov • «'. ) ( Antistrophe 1. ) l'aigle roi des oiseaux, et tu as répandus (tu répands) à lui sur sa tête ам-бес-crochu un nuage noir, . , douce clôture (qui ferme doucement) de ses paupières (sa paupière) ; et lui sommeillant soulève son dos humide (flexible), retenu (enchaîné) par tes impulsions. En effet le violent Mars aussi, ayant quitté (déposé) à l'écart la rude (terrible) pointe de ses lances (de sa pique), amollit son cœur par le sommeil, car tes traits (sons lancés) adoucissent aussi les âmes des divinités, et par l'art du (ils-de-Latone et par l'art des Muses au-sein-profond. ( Épode I. ) Mais tous les ¿1res que Jupiter n'a pas aimés sont-frappés-de-terreur entendant la voix des Piérides, et sur la terre et sur la mer indomptée, et Typhon aux-cent-tétes, l'ennemi des dieux, qui est couché dans l'horrible Tartare; Typhon que nourrit autrefois un antre très-renommé , de-Cilicie ;

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LES PYTHIQUES. I. Il

vOv YE ¡iàv Tai TE ix"°" àXtspxée« uirèp KOi.i.7,; £ txEXÎa те msÇei ffT aÙToO • xííov Se oùpavia < ruv¿xsi , AÍTva TOXVETE; ' ( ex IIAJ^ irayaï jtev « upó; атсХатои á(j.E'paiut (lev ЖрО^О^Т! póov aí6(tíva xamioo • E; ítXáxa ßa6etav 7CÓVTOU Keîvo 8è ерпеточ àvaicÉpinEi xpouvoO; EV 6au|jwí(jíov mais maintenant et les collines bord ées-par-la-mer au-dessus de Cuines et la Sicile pressent la poitrine>elue de lui ; et une colonne dû-ciel le contient, l'Etna neigeux, montagne nourrice (patrie) d'une neige aiguë (glacée) perpétuellement : ( Strophe II. ) des profondeurs duquel des sources très-pures d'un feu inaccessible sont vomies ; et les fleuves t/tii sont dans l'Etna dans les jours (le jour) à la vérité versent-au-dehors un courant noir de fumée; mais dans les ténèbres la flamme rouge roulant des roches les porte vers la plaine protonde de la mer avec fracas. Ainsi cette b£te (ce monstre, Typhon) lance-en-haut les sources les plus terribles de Vulcain (de feu) : c'est un prodige étonnant à voir, et une chose-prodigieuse aussi à entendre de ceux qui se sont approchés,</poem>

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LES PYTHIQUES. I. 13

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xai ireSw AÍTvaí; ,
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хетгеГ änav VUTOV
m>TixsxXi|iévov.
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àvSaveiv tiv ,
8; èçéîtei;
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xXetvô;
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èv 3;;óu,t¡> Se
Отсер 'Ispwvoc
xa).Xivíxou '
AvSpáai Se
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oîpov ¿
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xai TsXeuràv vóarou (Antistrophe II.) pour voir comment il est enchaîné dans (entre) les sommets aux-feiiilles-noires et la plaine (la base) de l'Elna, et comment sa couche qui le déchire pique (perce) tout «m dos qui-y-est-appuyé. Qu'il nous soit possible, б Jupiter, qu'il nous soit possible de plaire à toi, qui gouvernes (es maître de) cette montagne, front (crête) d'une terre aux-beaux-fi uits (fertile), de laquelle portant-le-nom ton illustre fondateur a glorifié une ville voisine, et dans le stade de la Pythiade (fête pythique) le héraut a proclamé elle (cette ville) annonçant (faisant nne proclamation) au sujet de Hiéron glorieusement-vainqueur ( Épode II. ) à la course-des-chars. Or pour les hommes portés-sur-des-vaisseaux la première joie est celle-ci un vent qui-pousse (favorable) être venu pour la navigation à eux commençant de naviguer ; car il est vraisemblable aussi la fin du retour

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LES PYTHIQUES. I. I.'.


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TÙV SaXiaii;
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E! yàp .
ó na; xpó°; (íeDotr éclrair meilleur (plus heureux). Ainsi le discours (l'analogie) dans cette coïncidence amène la croyance suivante eue (la ville) devoir être désormais illustre par ses couronnes et sei coursiers et nommée (célébrée) avec (dans) les festins à-la-belle-voix (où l'on chante). 0 Pliébos Lycien et qui-règnes sur Délos, et qui-aimes la fontaine de-Castalie du Parnasse, puisses-tu vouloir placer dans ton cœur ces vœux et cette contrée féconde-en-hommes-braves. ( Strophe III. ) Car des dieux sont nés (naissent) tous les efforts (succès) accomplis par les vertus humaines, et les hommes sages et ceux forts par les mains et ceux supérieurs-par-la-langue (l'é- Mais moi [loquence). désirant louer ce héros (Hiéron), j'espère ne pas faire comme lancer hors du combat (de la lice) le javelot à-la-pointe-d'airain le brandissant de ma main, mais ¡'espère ¿'ayant lancé loin surpasser mes adversaires. Car s'il arrivait (puisse-t-il arriver) que tout le temps

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LES PYTHIQÜES- I. 17


EÚOÚVOl O-J-Ы:,
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xai Sóffiv xTcávb» ,
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TI XEV à|ivaaetev ,
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ToCórav y'- ) ( '
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Tetpó|j.evov SXxet •
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TsXeOrasÉ тс Ttóvou;
Aavacot;, dirige ainsi pour ¿ut le bonheur et le don de biens, et lui procure l'oubli de ses maux. (Antistrophe III.) Certes il rappellera, quels combats il a supportés avec une âme constante dans les guerres, quand ces combats trouvèrent (obtinrent) par les artifices (l'aide) des dieux un honneur, tel qu'aucun des Grecs n'en cueille, couronnement magnifique de la richesse. Maintenant donc poursuivant (imitant) la manière (l'exemple) de Philoctète, il a fait-la-guerre ; et avec (par) la nécessité même quelqu'un étant arrogant a flatté (recherché avec flatterie) lui pour ami. Car ou dit des héros ègaux-aux-dieu\ être venus devant chercher pour l'emmener de Lemuos le fils de Péa armé-de-l'arc (Épode III.) rongé par un ulcère ; Philoctète qui renversa la ville de Priam, et termina les fatigues aux (des) Grecs,

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LES PYTHIQUES. I in


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àXXà Г)Ч (¿otpiätov
OÜTW Se беб;
TiéXai 'lépwvi
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SiSoùç xotipàv
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Moísoc, itíOsó (jLOi
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itotvàv
TeOpímiwv.
Nixac opía Sa
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Tíj) ' i AÏTVCC; • 5'. )
íyav itóXiv
iv vó(j,otc
отабца; TXXtäo;. "
Exyovoi Se
DafifúXou
xai (j.àv 'HpaxXeiSàv
vaíovTs;
ъпо охбац ТаОуеточ quoique marchant avec un corps sans-force, mais cela était ordonné-par-le-destui. Qu'ainsi donc un dieu qui-redresse (protecteur) soit à Hiéron pendant le temps qui-s'avance-à-l'avenir, lui donnant l'opportunité des choses qu'il désire. Muse, obéis-moi de manière à chanter aussi chez Dinomène la récompense (victoire) des quadriges. Car la victoire-remportée de son père n'esl pas un sujet-de-joie étranger. Va (allons) trouvons ensuite un hymne agréable au roi d'Etna; (Strophe IV.) pour qui Hiéron a fondé cette ville avec la liberté instituée-par-les-dieux dans (sous) les lois de la règle d'-Hyllos. Or les descendants de Pamphylos et certes aussi des Héraclides habitant sous les hauteurs du Taygète
veulent aîei [
Iv TeOjAOifft Aupfot; 'ОХбю!
Se toujours demeurer dans les institutions doriennes d'Ëgimios. Et fortunés
ils eurent (occupèrent) Amyclée,

  1. Le tome 1 compte 273 pages, la suite enchaîne sur le tome 2. Le texte des juxtalinéaires du tome 1 s'achève page 217, ensuite ce sont les notes.